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Un plafond temporaire de deux ans, établi par Ottawa pour les étudiants étrangers.

today22/01/2024

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Le ministre fédéral de l’Immigration, Marc Miller, a affirmé il y a peu que le gouvernement libéral établit désormais un plafond de deux ans pour les étudiants étrangers acceptés au pays, pour réduire notamment les pressions sur la demande de logements.

Il est attendu que le plafond résulte en l’approbation d’environ 360 000 permis d’études en 2024, soit une baisse de 35 % par rapport à 2023, a affirmé le ministre lors d’une conférence de presse.

Le gouvernement envisage d’équilibrer ce plafond en fonction de la population de chaque province et territoire, ce qui veut dire que certaines provinces verront des réductions beaucoup plus importantes, a précisé le ministre.

Le ministère de l’Immigration attribuera ainsi une part du plafond à chaque province et territoire, qui répartira ensuite ce quota entre les différents établissements d’enseignement désignés.

Désormais, chaque demande de permis d’étude soumise au ministère nécessitera également une lettre d’attestation d’une province ou d’un territoire.

À compter du 1er septembre 2024, les étudiants internationaux qui entament un programme d’études faisant partie d’un accord de licence de programme ne seront plus admissibles à un permis de travail après l’obtention de leur diplôme.

Les personnes qui poursuivent des études de maîtrise et de doctorat ainsi que les études primaires et secondaires ne sont pas incluses dans le plafond, précise le ministre Miller.

« La diminution du volume [d’étudiants étrangers] va avoir un impact sur les [prix des] loyers principalement, mais ce n’est pas du jour au lendemain que l’abordabilité [des loyers] va être réglée à cause du fait qu’on a diminué le nombre d’étudiants internationaux qui s’en viennent au Canada. » A souligné le ministre fédéral de l’immigration Marc Miller.

Aussi, seuls les conjoints des étudiants internationaux inscrits dans des programmes d’études supérieures de maîtrise ou de doctorat auront droit à un permis de travail ouvert. Les conjoints des étudiants en médecine et en droit auront eux aussi le droit de travailler au Canada, a encore précisé M. Miller. « Ce sont les personnes brillantes que nous voulons retenir », a-t-il dit.

À la question de savoir ce qu’il adviendra dans deux ans, si ces mesures seront levées, M. Miller a répondu sans détour : nous avons deux ans pour remettre le navire en ordre. C’est un peu désorganisé pour le moment et il est temps de maîtriser la situation.

Written by: Danielle Adjagboni

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