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Québec repousse sa date butoir sur la détention des migrants

today26/12/2023

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Le Québec accepte d’incarcérer dans ses prisons provinciales des personnes détenues pour des raisons administratives en rapport avec leur dossier d’immigration ; une entente avec le fédéral en matière de détention des migrants, prolongée de six mois.

L’année dernière, le Québec avait pourtant informé l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) qu’il allait mettre fin à cette pratique controversée à compter du 31 décembre 2023.

L’emprisonnement de détenus de l’immigration dans des établissements correctionnels est contraire au droit international, selon de nombreux groupes et experts en matière de droits de la personne.

La nouvelle date butoir a été donc fixée pour juin 2024 ; de nombreuses personnalités à l’instar de l’avocat en droit de l’immigration Pierre-Olivier Marcoux se disent être déçues et mettent en avant leurs préoccupations par rapport au non-respect des droits humains fondamentaux dans les prisons provinciales.

En prison, il est plus difficile pour un migrant d’avoir accès à des soins de santé mentale, et surtout pour ceux souffrant déjà de problèmes mentaux dont l’état se détériorera davantage ou de communiquer avec son avocat et ses proches, selon Me Marcoux.

L’ASFC peut détenir des ressortissants étrangers si elle juge que leur identité est mal établie, qu’ils posent un danger pour la société ou qu’ils représentent un risque de fuite. Selon les données de l’Agence, la vaste majorité d’entre eux sont détenus pour ce dernier motif.

Compte tenu de la décision de plusieurs provinces de résilier leurs contrats avec le fédéral, l’ASFC doit effectuer des mises à niveau de ses centres de surveillance de l’immigration à Laval, à Toronto et à Surrey (Colombie-Britannique) afin de pouvoir y loger les détenus à risque élevé.

Des changements soudains qui poussent certains à de multiples interrogations.

Written by: Danielle Adjagboni

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