MANIFESTATION DU FRONT COMMUN INTER-SYNDICAL DU SECTEUR PUBLIC À MONTRÉAL

Plus de 100000 travailleurs du secteur public ont manifesté au centre-ville de Montréal, samedi dernier et se disent prêt à déclencher une grève générale illimitée si le gouvernement du Québec ne lui présente pas une offre respectable. Cette marche s’est déroulée parallèlement aux négociations des conventions collectives des membres du syndicat au Québec.

L’intersyndicale réunissant la confédération des travailleurs et travailleuses du Québec ( FTQ), confédération des syndicats nationaux au Québec ( CSQ ), la confédération des syndicats nationaux ( CSN ), et l’alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux ( APTS ), a orchestré une grève qui est de loin le plus énorme post- pandémique jamais enregistré jusqu’ici . Les présidents des dits syndicats se sont adressés  aux médias en amont de la marche; Et d’ après FRANÇOIS ENAULT, vice-président de la CSN, les travailleurs sont en colère et trouvent insuffisant l’offre d’augmentation des salaires du secteur public de 9% en cinq ans (offre frustrante qui ne passe pas).

Les participants à la marche se sont rassemblés vers 13h au parc Jeanne-Mance, se sont dirigés jusqu’au quartier des spectacles et s’offusquent à l’immobilité du gouvernement. Mme PICARD, présidente de la FTQ  renchérit du faite que le gouvernement québécois devrait se considérer  chanceux que le front commun ait mis sur pied cette manifestation, saisir l’occasion de se présenter et d’être cette fois -ci sérieux avec des offres respectables tels que: des améliorations concrètent de leurs conditions de travail, un rattrapage salarial et une protection contre l’inflation ; déplore tout de même  que les travailleurs de l’Etat québécois sont les moins bien payés à travers le CANADA.

Les négociations entre le gouvernement du Québec et le front commun durent depuis des mois, chose qui n’arrange pas la situation par conséquent le front commun reste stoïque sur ses revendications,  réclame des formules plus avantageuses pour les travailleurs.

Ange ADJAGBONI, Troc Radio Canada