play_arrow

keyboard_arrow_right

skip_previous play_arrow skip_next
00:00 00:00
chevron_left
volume_up
chevron_left
  • cover play_arrow

    TROC RADIO L’accent afro-canadien

À la Une

l’importance des réseaux pour les immigrantes francophones en Alberta

today20/03/2024

Background
share close

Les immigrantes francophones en Alberta font face à des défis importants liés à la langue, au manque de services adaptés et à la peur de dénoncer les violences subies, révèlent des intervenantes communautaires. Dans une province largement anglophone, s’installer peut être un parcours semé d’embûches pour ces femmes en quête d’intégration.

Serena Teya, originaire de la Côte d’Ivoire et résidente albertaine depuis 10 ans, est consciente des obstacles auxquels sont confrontées les femmes francophones à leur arrivée, ayant elle-même éprouvé ces difficultés. En tant qu’instigatrice de l’événement « Honneur et respect, »  organisé par l’Alliance Jeunesse-Famille de l’Alberta Society (AJFAS) à Edmonton, elle met en lumière la nécessité de soutenir et d’écouter ces femmes immigrantes.

De son côté, Mariama Gueye, directrice de la Coalition des femmes de l’Alberta, souligne l’impact significatif de l’augmentation de l’immigration internationale en Alberta, avec plus de la moitié des membres de son organisation étant des immigrantes. Cette tendance entraîne des défis supplémentaires pour garantir des services en français adaptés à ces nouveaux arrivants.

Henriette Kandula, la directrice de Chantier d’Afrique du Canada (CHAFRIC), aborde les préoccupations telles que la violence conjugale, particulièrement répandue au sein des communautés immigrantes, notamment afro descendantes. Elle met en lumière le besoin crucial de référents pour ces femmes en situation de vulnérabilité, soulignant l’importance de briser les tabous entourant des sujets sensibles tels que la violence domestique et la santé mentale.

Henriette Kandula (à droite), directrice générale de (CHAFRIC); Mariama Gueye (à gauche) directrice de la Coalition des femmes de l’Alberta.

De son côté, Mariama Gueye appelle à une meilleure préparation en amont des arrivées, encourageant les nouveaux arrivants à se renseigner sur les services disponibles dans la province et à établir des contacts humains locaux pour les orienter et les soutenir. À noter qu’en Alberta, malgré la présence d’une cinquantaine de maisons d’hébergement, aucune n’offre de services en français, soulignant ainsi un besoin urgent de mettre en place des refuges dédiés aux femmes francophones.

l’intégration des immigrantes francophones en Alberta nécessite une approche attentive et adaptée à leurs besoins spécifiques afin de garantir leur bien-être et leur épanouissement dans leur nouvel environnement.

Written by: Danielle Adjagboni

Post comments (0)

Leave a reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *