Le combat de la famille Adegboye: l’espoir face à l’injustice

Le récit poignant de la famille Adegboye a suscité une mobilisation sans précédent devant le bureau du ministre fédéral de l’Immigration à Montréal. En provenance du Nigeria pour fuir la persécution religieuse, Deborah Adegboye et son mari se sont installés au Québec en 2017 en tant que demandeurs d’asile via le chemin Roxham. Leur intégration exemplaire dans la société canadienne, leur travail dévoué en tant que préposés aux bénéficiaires, ainsi que l’éducation de leurs enfants qui fréquentent l’école en français, ont touché de nombreux cœurs.

Malgré leurs précieuses contributions pendant la pandémie de COVID-19 et leur profonde intégration, les fonctionnaires fédéraux ont rejeté leur demande d’immigration. Leur date d’expulsion imminente, fixée au 5 avril, a suscité une vague d’indignation parmi des élus et des membres de la société civile qui ont pris position en faveur de la famille Adegboye.

Le député néo-démocrate Alexandre Boulerice, ainsi que le député de Québec solidaire Guillaume Cliche-Rivard, ont qualifié l’expulsion de la famille Adegboye d’injuste et ont plaidé pour que le gouvernement suspende ce processus inhumain. Ces voix s’élèvent pour défendre l’intégration de cette famille modèle qui a contribué significativement à la société québécoise.

Déborah Adegboye, avec courage et émotion, exprime sa volonté de continuer à contribuer et à redonner au Canada si on lui accorde l’opportunité de rester. Cette mobilisation témoigne de la solidarité et du soutien envers une famille aimante qui se retrouve confrontée à une expulsion déchirante.

Alors que la pression monte sur le ministre de l’Immigration, Marc Miller, pour reconsidérer le sort de la famille Adegboye, l’attente et l’espoir subsistent quant à une issue humanitaire à cette situation délicate et cruciale.