Économie. Quel rôle pour l’Évaluation Made In Africa (MAE) dans le développement de l’Afrique ?

12/05/2022

L’École nationale d’administration publique du Québec présente un webinaire sur » L’émergence d’une école africaine d’évaluation : quels rôles pour le MAE dans le développement de l’Afrique ? »

A Kenyan worker wears a dust mask as she works at the Hela intimates export processing zone (EPZ) limited factory in Athi River, near Nairobi, Kenya. REUTERS/Thomas Mukoya

L’histoire de l’évaluation dans le continent africain est fortement marquée par une approche et des méthodes inadaptées pour servir de levier de développement effectif aux pays et aux peuples d’Afrique. L’Évaluation Made in Africa (MAE) qui émane d’une idée lancée par l’Association Africaine d’Évaluation (AfrEA) en 2007, vise à renverser cette tendance et à rendre à l’évaluation pratiquée en Afrique sa véritable raison d’être : servir de levier de développement endogène pour les communautés, les peuples et les nations de l’Afrique. Pour ce faire, elle doit être en harmonie avec les aspirations de ces entités au départ (porter sur les questions prioritaires), et à la fin (la mesure du succès). Elle doit aussi être guidée par les systèmes de valeurs et principes endogènes et utiliser les systèmes de connaissance et de gestion de la connaissance propices au contexte.

Dans ce webinaire organisé par l’ENAP, madame Oumoul Khayri Ba Tall, directrice exécutive du cabinet OKT-Consult, axe le débat sur les contours d’une école africaine de l’évaluation, qui soit à la fois endogène et universelle, et qui offre des réponses aux questions récurrentes de développement du continent.