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Du Cameroun au Québec : l’expérience du soudeur Kenfak Djeubeng Antoine Blondo

today25/01/2024

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Kenfak Djeubeng Antoine Blondo, soudeur camerounais expérimenté, qui a travaillé dans une douzaine de pays d’Afrique pour fabriquer d’immenses bassins de bière, a laissé sa femme et ses sept enfants derrière lui pour venir développer son expertise au Québec.

Kenfak Djeubeng, Antoine Blondo, a participé à la construction de brasseries en Afrique avant d’être recruté par le fabricant de camions-citernes Tremcar, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Chez Tremcar, les soudeurs gagneraient entre 55 000 $ et 110 000 $ par an, selon l’expérience, la disponibilité et les primes de soir.

Un salaire très au-dessus de ce qu’il percevait dans son pays d’origine. « La famille peut me manquer de temps en temps, mais ce n’est pas si grave », raconte-t-il. Dans sa voix, on sent que ses enfants ne sont jamais loin. Son plus jeune a huit ans. Son plus vieux est dans la jeune vingtaine.

Comme lui, ils sont des dizaines de milliers chaque année à s’arracher à leur ancienne vie pour s’établir au Québec.

À près de 10 000 kilomètres de sa ville natale, Kenfak Djeubeng Antoine Blondo se fait appeler Blondo sur le plancher de l’usine. Ses collègues l’adorent.

Dans sa nouvelle ville, le soudeur senior loge dans un appartement du vieux Saint-Jean. Il habite avec deux frères, deux soudeurs du Cameroun, qui sont de bons amis et qui se sont connus sur divers chantiers africains ces dernières années.

Ces précieux soudeurs s’activent toujours sur le plancher de l’usine et donnent le meilleur d’eux. Et même la langue ne serait etre un frein professionnel, pour le cas de Blondo devant du Cameroun, qui est un pays bilingue. « Il a travaillé auparavant au Gabon, à Madagascar, au Congo, en Afrique du Sud, à la Guinée Conakry, à la Guinée équatoriale… Presque toute l’Afrique dans de grands projets », raconte le père de famille de 37 ans d’une voix posée.

 

Written by: Danielle Adjagboni

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