L’artiste ivoirien programmé au Festival d’Été de Québec (FEQ) et au Festival International Nuits d’Afrique de Montréal (FINA) a reçu deux prix en marge de ses prestations.

À Québec, il a reçu mardi le Prix miroir de la renommée, la plus haute distinction du Festival d’été de Québec et à Montréal, il lui a été remis, ce jeudi, le Prix Nuits d’Afrique pour la Francophonie. Dans le premier cas, le Prix miroir est remis depuis 1989 à un artiste de la francophonie ayant participé au FEQ et dont l’organisation tient à saluer l’œuvre et l’impact en matière de performance scénique.
À Montréal, le FINA a créé une distinction en 2016 pour les 30 ans du festival, ce prix récompense un ou une artiste au rayonnement international qui incarne une vision rassembleuse de la francophonie et de la diversité des expressions culturelles de l’espace francophone international.

Dans la capitale québécoise, le rastaman ivoirien a admis être très honoré de recevoir le Prix miroir avant de rajouter : « vous savez, pour nous, les artistes engagés, c’est quelque chose de rare ».
Dans la métropole, l’Académicien Dany Laferrière a eu des mots forts à l’endroit de l’auteur-compositeur-interprète. Il a rappelé combien son engagement politique et social était généreux et louable et indiqué que sa plume était celle d’un poète.
Des honneurs pleinement mérités pour un artiste qui ne cesse, depuis un quart de siècle, de se battre avec les mots pour éveiller les consciences des Africains et dénoncer l’exploitation de l’Afrique.
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