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TROC RADIO L’accent afro-canadien
Une tragédie secoue la communauté de Châteauguay, au Québec. Simone Mahan, une femme ivoirienne de 45 ans, mère de trois enfants et travailleuse de la santé, a été retrouvée morte mercredi dernier à son domicile. Elle aurait été tuée par son mari, Marcellin Koman M’Bo, également infirmier, âgé de 49 ans.

Le suspect a été arrêté à une quarantaine de kilomètres du lieu du crime et fait face à des accusations de meurtre. Selon les autorités, la victime avait entamé une procédure de divorce peu avant le drame.
Ce féminicide met en lumière une fois de plus la réalité tragique des violences conjugales, souvent invisibles jusqu’au passage à l’acte. Claudine Thibodeau, porte-parole de l’organisme SOS Violence conjugale, rappelle que les périodes de rupture sont des moments de grande vulnérabilité pour les victimes. « Lorsqu’un agresseur sent qu’il perd le contrôle, la violence peut s’intensifier, jusqu’au meurtre. »
Le couple, originaire de Côte d’Ivoire, s’était installé dans le quartier il y a sept ans. Discrets, pieux et très impliqués dans leur communauté, rien ne laissait présager un tel drame, selon les voisins. Bouleversés, certains ont déposé des fleurs devant la maison de la défunte.
Les enfants du couple, absents lors des faits, sont désormais au cœur des préoccupations des proches. Le choc est immense pour la famille, dont plusieurs membres résident à l’étranger.
Ce drame rappelle cruellement que les violences conjugales ne connaissent ni frontières ni profils types. Elles peuvent surgir dans le silence, derrière les murs d’un foyer en apparence paisible.
Écrit par: Danielle Adjagboni
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