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Une famille nigériane de Windsor se bat pour rester au Canada afin de garantir la santé et l’avenir de leur fille malade.

today17/10/2025

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Une famille nigériane résidente à Windsor, en Ontario, lance un appel poignant au gouvernement fédéral pour obtenir le droit de rester au Canada. Leur fille, Amirat Fayemi, 16 ans, en rémission d’un cancer rare, lutte pour continuer ses traitements médicaux essentiels, alors que leur demande d’asile a été rejetée et que la déportation menace leur stabilité.

Amirat Fayeni sur son lit d’hôpital à WindsorArrivée au Canada en janvier 2023, la famille a immédiatement déposé une demande d’asile. Malgré plusieurs recours, leur situation reste bloquée, et ils devraient être expulsés le 8 septembre prochain. Le refus du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Canada est d’autant plus douloureux que la jeune Amirat, contrôlée avec une leucémie en 2022, est actuellement sous traitement et en phase de rémission.

Le conflit réside notamment dans une opposition entre deux médecins : l’un certifie qu’Amirat ne doit pas prendre l’avion pour des raisons de santé, tandis que l’autre exprime des doutes, laissant planer l’incertitude sur la sécurité de leur départ. « Je ne demande qu’à rester pour ma santé et ma sécurité », confie-t-elle.

Les médecins ont alerté sur la fragilité de son état. La jeune fille raconte que, lors de ses premiers symptômes, elle n’a pas été constatée correctement au Nigeria. C’est en vacances aux États-Unis que la leucémie a enfin été détectée. Depuis, la famille s’est installée au Canada, espérant un meilleur avenir pour Amirat.

Une lettre récente de son médecin recommande une poursuite du traitement pour réduire ses réserves de fer, un indicateur d’un possible nouveau problème de santé. La famille, craignant la déportation, explique : « Si nous partons, elle aura beaucoup de problèmes. Ce n’est pas une option. »

Face à cette situation, la famille demande au gouvernement de reconsidérer leur dossier, soulignant que leur présence est cruciale pour la santé de leur fille, mais également pour leur avenir dans un pays où ils se sentent accueillis et respectés. La lutte pour rester en paix et continuer à soigner Amirat demeure plus que jamais d’actualité.

Écrit par: Danielle Adjagboni

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