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Système d’immigration au Québec : une Camerounaise dénonce la déshumanisation et le retard dans les décisions

today16/10/2025

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Une femme camerounaise résidant à Saguenay, Elsa Guiakam Zale, lance un cri du cœur face à la complexité et à la lenteur du processus d’octroi de sa résidence permanente. Coincée dans les dédales administratives d’Immigration Canada depuis plusieurs mois, elle déplore une gestion déshumanisante qui la fait se sentir « non bienvenue » dans le pays qu’elle aime.

Immigration : une Camerounaise dénonce la complexité du processus de  résidence permanente
Arrivée en 2019 pour poursuivre une maîtrise à l’Université du Québec à Chicoutimi, Elsa a été embauchée chez Desjardins, mais ses démarches pour obtenir un permis de travail et sa résidence permanente stagiaire, malgré ses efforts et sa situation irréprochable. Après un refus de permis de travail fermé en 2024, une expiration de son passeport a compliqué davantage la procédure, obligeant la dépôt de nouvelles demandes.

Depuis janvier dernier, sa demande de permis de travail ouvert et de résidence permanente est en suspens, le gouvernement fédéral étant en charge de sa décision, initialement attendue avant le 2 septembre. « Je travaille, je paie mes impôts, je fais tout comme un citoyen honnête, mais je ne comprends pas pourquoi il faut attendre si longtemps », déplore-t-elle. Elle ne peut pas évoluer professionnellement ni bénéficier d’aides ou d’allocations pour sa fille de trois ans, née au Canada, ce qui la place dans une situation précaire.

Elsa se sent abandonnée par l’État et estime que sa contribution à l’économie du pays est méconnue. « Nous contribuons énormément, mais à l’impression d’être oubliés, abandonnés », affirme-t-elle. Elle exige simplement que les agents en charge de ses dossiers prennent en compte sa situation personnelle, au-delà des procédures automatisées.

Face à cette détresse, Elsa a contacté le député fédéral Richard Martel, qui a confirmé son dossier suivre et l’aider dans ses démarches. Le député de Jonquière, Mario Simard, lui a également proposé un rendez-vous pour étudier son cas.

L’exemple d’Elsa met en lumière la frustration grandissante des résidents temporaires qui, comme elle, attendent une décision qui pourrait transformer leur vie, dans un système où la bureaucratie semble parfois première sur l’humain.

Écrit par: Danielle Adjagboni

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