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Sudbury : Un partenariat inédit pour dissiper les mythes sur la protection de l’enfance chez les nouveaux arrivants africains

today08/10/2024

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Dans un effort remarquable pour renforcer la compréhension et la confiance, un groupe représentant les nouveaux arrivants africains à Sudbury, Thriving African Families, a établi un partenariat avec la Société d’aide à l’enfance (SAE) pour déconstruire les idées erronées souvent associées aux organismes de protection de l’enfance au Canada.


Dokun Nochirionye, la fondatrice et directrice générale de Thriving African Families, souligne que de nombreux Africains nouvellement arrivés à Sudbury sont initialement sceptiques à l’égard de la SAE, redoutant que cette dernière ne sépare les enfants de leurs familles. « En général, les organismes de protection de l’enfance, pas seulement à Sudbury, mais partout au Canada, sont souvent vilipendés en tant que ravisseurs d’enfants », déclare-t-elle. Après des discussions approfondies avec la SAE, Nochirionye a reconnu que leur mission première était en réalité de protéger les enfants et d’aider les familles à surmonter leurs défis.

Selon Elaina Groves, directrice générale de la SAE des districts de Sudbury et de Manitoulin, seulement 3 % des demandes aboutissent à des cas où des enfants doivent être placés sous la garde de l’organisme. La majorité des appels aboutissent à un soutien apporté aux familles, garantissant que les enfants restent dans leur milieu familial. Groves souligne également l’importance croissante de placer les enfants dans des foyers de proches, affirmant que, pour la première fois, il y a davantage d’enfants confiés à leurs familles qu’à la SAE elle-même.

Le mois dernier, une réunion entre la SAE et les membres de Thriving African Families a permis aux nouveaux arrivants de partager leurs expériences et de poser des questions. Pour plusieurs, comme un parent présent, c’était la première fois qu’ils percevaient la SAE sous un jour positif. Toutefois, Nochirionye a également mis en lumière les malentendus culturels qui peuvent entraîner des situations délicates, comme lorsqu’un enfant évoque une punition de manière dramatique, entraînant des conséquences imprévues de la part des enseignants et des travailleurs sociaux.

Pour progresser vers une meilleure compréhension mutuelle, la SAE s’engage à être proactive et à informer les diverses communautés sur ses rôles et ses responsabilités. Groves insiste sur la nécessité d’établir une présence plus marquée dans la communauté pour que les nouveaux arrivants sachent qui ils sont et quels sont leurs droits ainsi que les limites des compétences des agences.

En créant des ponts entre les nouveaux arrivants et les organismes de protection de l’enfance, cette initiative à Sudbury vise non seulement à dissiper les mythes, mais aussi à favoriser

Written by: Danielle Adjagboni

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