Diplômés, infirmiers et infirmières d’origine africaine qui immigrent au Canada et particulièrement dans l’Etat du Québec se font facilement intégrer et obtiennent du travail.
En 2022 dans le cadre d’un recrutement pour un projet international au Québec, 36 étudiants originaires du Cameroun, de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie sont arrivés au Bas-Saint-Laurent au Québec. 20 d’entre eux ont rejoint le Cégep de Rimouski et 16 ont fait de même au Cégep de Matane.

Pendant une période d’un an, ils ont effectué une formation appelée : teste d’étude collégiale intensif, dans l’optique d’acquérir des compétences requises pour intégrer l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec.
À l’issue de la formation, ces médecins seront en mesure d’agir à titre d’infirmières et d’infirmiers avec le CISSS du Bas-Saint-Laurent pour au moins 3 ans.
Avant la fin de la formation, certains infirmiers et infirmières travaillent même déjà à titre de préposés aux bénéficiaires. Parmi ces infirmiers, il y a Jean-Baptiste, originaire du Cameroun, recruté dans le cadre de ce projet.
Au bout de 60 jours, soit deux mois passés au Québec, ce dernier perçoit certaines dissemblances dans la pratique de la profession des soins infirmiers entre le Cameroun son pays d’origine et le Québec sa ville d’accueil :
« Au plan professionnel, je remarque qu’il y a beaucoup plus de paperasse à remplir dans le cadre des soins. Chez moi, c’est plus axé sur la pratique. Sur le plan technique, il n’y a pas tellement de différences, à part le fait qu’il y a des appareils qu’on n’a pas au Cameroun », laisse entendre Jean-Baptiste.

Jean-Baptiste
Raphael Mforlem, Troc Radio Canada.
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