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TROC RADIO L’accent afro-canadien
Alors que l’administration Trump a brutalement réduit les contributions américaines à la lutte contre le VIH/sida, les conséquences à l’échelle mondiale s’annoncent dramatiques. Selon l’ONUSIDA, ces coupes pourraient entraîner six millions de nouvelles infections et quatre millions de décès supplémentaires d’ici 2028.
« C’est une cruauté sans nom », déplore Winnie Byanyima, directrice de l’agence onusienne, qui appelle à une mobilisation internationale urgente. Face à l’effondrement partiel du financement étranger — notamment la fin du soutien américain aux deux tiers des programmes de prévention dans les pays à faible revenu — plusieurs États tentent tant bien que mal de combler le vide. Mais les besoins restent immenses.
Le Canada, moteur possible du changement ?
Des experts plaident pour que le Canada double ses engagements envers le Fonds mondial, principal outil de financement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Bien que le pays ait augmenté sa contribution en 2022, celle-ci reste bien en deçà des besoins face au retrait américain.
Le virologue Eric Arts estime que « nous avons une solution simple : prendre la responsabilité que d’autres abandonnent ». Le Dr Julio Montaner, pionnier des traitements antirétroviraux, va plus loin : « Le retrait américain est un acte de négligence criminelle. » « Le Canada doit montrer l’exemple. »
Pour Byanyima, le message est clair : « Ce virus ne connaît pas de frontières. Il faut une réponse mondiale à un problème mondial. »
Source: CBC
Écrit par: Danielle Adjagboni
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