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Répondre aux besoins des étudiants étrangers de l’UQAC face aux défis de la santé mentale

today02/05/2024

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L’adaptation des étudiants étrangers de l’université du Québec à Chicoutimi (UQAC) aux réalités québécoises peut souvent se révéler être un parcours parsemé d’embûches. Mohamed Lamine Konate, résidant de Chicoutimi depuis près de deux ans, a rencontré de nombreuses difficultés pour s’intégrer à la culture locale. De la recherche d’un logement à la gestion financière en passant par le choc culturel, les défis abondent pour ces étudiants venus de loin.

Face à des défis en santé mentale, des étudiants étrangers de l'UQAC cherchent de l'aide | Radio-CanadaFaisant un périple de plus de 6800 km pour poursuivre ses études au Canada, Mohamed Lamine Konate, originaire de Guinée, est désormais étudiant en Lettres à l’UQAC. Se retrouvant face à deux sociétés aux antipodes, il décrit cette expérience comme douloureuse au début, mais enrichissante avec persévérance et dévouement.

Au-delà du choc culturel, la préoccupation de subvenir à leurs besoins de base engendre une anxiété significative pour de nombreux immigrants, d’après une étude de l’organisme Recherche en santé mentale Canada. Environ 25 % des nouveaux venus au Canada depuis moins de cinq ans présentent des symptômes d’anxiété élevés.

À l’UQAC, environ 30 % des étudiants étrangers sollicitent les services d’aide mis à leur disposition par l’établissement. Cependant, pour bon nombre d’entre eux, la santé mentale reste un sujet tabou ne méritant pas d’être discuté.

Pour briser cette barrière, la professeure en géographie et en coopération internationale à l’UQAC, Marie Fall, accueille de nombreux étudiants étrangers en quête de soutien. L’université centralise ses services et les activités pour faciliter l’intégration et lutter contre l’isolement des étudiants internationaux.

Mohamed Lamine Konate et Marie Fall soulignent l’importance que l’UQAC prenne l’initiative d’aller vers les étudiants étrangers pour leur offrir l’aide nécessaire. Une approche proactive pourrait prévenir des situations dramatiques et favoriser un environnement propice au bien-être mental de ces étudiants en quête d’adaptation.

Written by: Danielle Adjagboni

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