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Réinventions et créativité : L’Afrofuturisme Rayonne au Musée des beaux-arts du Canada

today23/10/2024

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le week-end dernier, le Musée des beaux-arts du Canada a accueilli la conférence sur l’art afrofuturiste Cosmic Northside, soulignant l’importance croissante de la représentation noire dans les arts. Cette initiative, selon l’animatrice Yanaminah Thullah, marque un tournant dans la reconnaissance de l’afrofuturisme au Canada, un mouvement qui fusionne technologie futuriste et histoire africaine.

Afrofuturism celebrated at National Gallery of Canada art conference | CBC  News
Kelvin Nyeusi-Mawazo Gumbs, auteur et propriétaire de Black Sun Comics, a partagé son expérience personnelle, évoquant la rareté des personnages noirs fidèlement représentés dans les bandes dessinées de son enfance. « Il y a tout un tas de femmes noires dans ma vie et aucune d’entre elles ne ressemble à Storm », a-t-il déclaré, critiquant les stéréotypes véhiculés par des personnages comme les X-Men. Son travail vise à promouvoir une représentation authentique des Noirs dans la narration, utilisant l’afrofuturisme comme véhicule.

Andy Akangah | Illustrator & Designer - BIO

Cette conférence a rassemblé une diversité d’artistes et d’intervenants afro-diasporiques, se penchant sur l’avenir de la narration noire. Thullah a insisté sur le potentiel transformateur de l’afrofuturisme, qui permet aux artistes de recontextualiser la noirceur, souvent associée à des récits de souffrance. « Ce n’est que le début de l’apprentissage de l’afrofuturisme », a-t-elle ajouté, espérant que ces discussions s’étendront à d’autres espaces artistiques.

 

Les intervenants, tels qu’Andy Akangah, illustrateur et propriétaire d’AKARTS Comics, ont souligné l’importance d’une représentation fidèle des cultures noires dans des univers de science-fiction. Il a cité le film Black Panther comme un exemple marquant, où les racines africaines sont intégrées dans une narration futuriste. Cependant, beaucoup dénoncent un manque de diversité, notamment en ce qui concerne les expériences culturelles variées des Canadiens noirs. « C’est très subtil, mais [la différence est] là », précise Gumbs, évoquant la nécessité d’inclure des récits qui reflètent les réalités politiques et sociales canadiennes.

La conférence Cosmic Northside représente un premier pas vers une plus grande inclusion des voix noires dans les institutions artistiques, un domaine où elles ont historiquement été sous-représentées. Thullah conclut : « Prendre place à la table des discussions est essentiel. » En somme, ce week-end a marqué non seulement une célébration de l’afrofuturisme, mais aussi l’aube d’un mouvement plus large en faveur d’une représentation plus riche et diversifiée dans le paysage artistique canadien.

Écrit par: Danielle Adjagboni

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