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Refus de permis d’étude au Québec : le Cegep dénonce cette mesure réservée aux africains

today17/11/2022

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D’après les responsables d’établissement la plupart d’étudiants venus d’Afrique admis dans les établissements se voient refuser un permis d’étudiants par le gouvernement fédéral.

Au Québec, la capacité à offrir des programmes scolaires aux apprenants est compromise du fait du refus de délivrance des permis d’étude. Selon le Collège d’enseignement général et professionnel (Cegep), 80 à 90 % des étudiants internationaux venus du continent africains se voient refuser des permis d’études par l’Etat.

Au collège d’Alma au Lac-St-Jean, sur 139 étudiants africains qui ont demandé des permis d’étude, seuls 20 l’on obtenu. Au collège d’enseignement général et professionnel de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine sur 19 étudiants africains qui ont fait la demande, seul 2 ont pu obtenir leur permis d’étude.

À en croire Frédéric Tremblay, responsable de la communication du Collège d’Alma, << il y a une fracture entre les gouvernements du Canada et du Québec, en particulier dans les régions à l’extérieur du grand Montréal, qui sont confrontées à une population vieillissante et à une pénurie de main-d’œuvre. >>

Frédéric Tremblay renseigne que la principale allégation qui justifie le refus des permis d’études aux étudiants africains, c’est dû au fait que les autorités ne croient pas que le demandeur rentrera chez lui après ses études, même si la province espère les retenir. « C’est avantageux pour le Québec d’aller chercher des étudiants qui parlent déjà le français et qu’on peut former ici pour les garder sur le marché du travail », a-t-il laissé entendre.

L’autre raison évoquée par le gouvernement, est un motif d’ordre financier. Selon les gouvernements du Canada et du Québec, les étudiants africains n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins, même s’ils ont reçu des bourses complètes, apprend-on.

Selon certaines indiscrétions, le taux de refus de permis d’étude varierait en fonction des Etats. Les pays de l’Afrique francophone ont des taux de refus plus élevés que les pays comme l’Algérie et le Congo où le Québec cherche des immigrants. Dans le même temps, les taux de rejet ont tendance à baisser avec les niveaux d’études plus élevés. Ce qui signifie que les refus au niveau collégial sont plus élevés que ceux des candidats à la maîtrise et au doctorat.

En grosso modo, 80 % des permis d’études des étudiants d’Afrique francophone connaissent un refus du gouvernement fédéral, contre 30 à 35 % pour les étudiants indiens et 20 % pour les étudiants chinois, déclare Francis Brown Mastropaolo, directeur des affaires internationales de la Fédération des cégeps.

Raphael Mforlem, Troc Radio Canada.

Written by: Raphael Nforlem

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