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Racisme : les étudiants africains peinent à obtenir des visas au Canada

today10/11/2023

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Les ressortissants de pays africains qui souhaitent étudier au Canada devront travailler dur pour obtenir un visa. Le taux élevé de rejet des dossiers de ces étudiants a été révélé.

En plus de payer des frais de scolarité allant de 17 à 19 000 dollars canadiens par année universitaire pour étudier au Québec, les étudiants africains doivent fournir une garantie financière. « J’ai vu des gens à qui leur visa avait été refusé plus de cinq fois. Ceci est souvent associé à des problèmes financiers car la première fois il m’a dit : <<Je n’ai pas assez d’argent pour pouvoir déménager au Canada>>. Et quand il est allé chercher de l’argent, il est revenu, on lui a encore demandé (son visa) en disant : << on n’est pas sûr que tu rentres dans ton pays après que tu aies poursuivi une formation au Canada>>. » a révélé Serge Nouemssi, un étudiant camerounais en biologie à l’Université du Québec.

 

Le pays, longtemps considéré comme une nation diversifiée et unie, doit admettre que son système d’immigration est raciste. Le ministère de l’Immigration a reconnu que la discrimination raciale existait au Canada dans un rapport publié discrètement en fin septembre. « Il y a des conséquences, non seulement sur les étudiants, mais aussi sur le travail des professionnels. Mon processus de recherche prend beaucoup de temps car j’ai retiré quatre, cinq étudiants à la fois. Tous sont morts depuis un an. Je ne peux pas attendre un an. Mais je dois attendre. » a expliqué Mathieu Piché, professeur de neurophysiologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Selon les données du gouvernement fédéral, le Québec est la province canadienne qui compte le plus grand nombre d’étudiants africains environs 70 % proviennent de pays d’Afrique francophone entre 2017 et 2021. « Quand il y a des étudiants africains, quel que soit leur statut social, quels que soient leurs revenus, on leur dit tout le temps qu’il y a quand même un risque qu’ils soient rejetés même si leur cas est réel car, bien sûr, il y a des différences. dans le traitement qui sont vraiment évidents’’. a déclaré Caroline Turcotte-Brûlé, avocate spécialisée en droit de l’immigration.

Dans son rapport de septembre, le gouvernement s’est engagé à améliorer la formation de ses agents d’immigration. Les efforts de l’avocat ont été salués, soulignant que le problème du racisme au Canada ne sera pas résolu du jour au lendemain

Written by: C2D

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