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Profilage racial : la controverse s’invite dans la campagne électorale de Québec, Jackie Smith accuse Marchand d’être silencieux

today31/10/2025

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Le rapport commandé par la Ligue des droits et libertés de Québec, dénonçant le profilage racial au sein du Service de police de la ville de Québec (SPVQ), fait désormais irruption dans la campagne électorale. Jackie Smith, cheffe de Transition Québec, accuse directement le maire sortant, Bruno Marchand, de fermer les yeux sur cette problématique, qu’elle considère comme cruciale pour la justice et l’équité dans la métropole.


« M. Marchand ferme complètement les yeux face à ce problème et c’est vraiment grave », déplore Jackie Smith. Depuis plusieurs années, elle a interpellé à plusieurs reprises le maire lors des séances du conseil municipal, sans obtenir de réponses concrètes. Si le SPVQ compile des données sur l’ethnicité des personnes interpellées ou interceptées, celles-ci restent toutefois confidentielles et ne sont pas accessibles au public, complexifiant la vérification de la réalité sur le terrain.

L’accusation principale porte sur l’inaction du maire face à ce qu’elle qualifie de profilage systématique, une affirmation qu’elle soutient par ses démarches et son engagement. « Avec la croissance de la population immigrante, il est plus que temps de lancer une enquête indépendante et de laisser des experts analyser la situation », insiste-t-elle.

De son côté, le chef de Québec d’abord, Claude Villeneuve, considère que le rapport mérite une évaluation approfondie plutôt qu’un rejet. « Nos policiers, eux aussi, ont sûrement certains biais. Un examen rigoureux assurerait la transparence et la justice », explique-t-il.

Dans ses déclarations, Bruno Marchand, fidèle à ses positions précédentes, minimise le rapport, affirmant qu’il n’y a pas matière à une enquête sans preuves concrètes. « Pour l’instant, nous n’avons pas de preuve que le profilage racial est systématique dans nos services », déclare-t-il. Il souligne que le travail du SPVQ, qui intervient auprès de milliers de citoyens chaque année, ne peut être remis en question sur vague suspicion.

Cependant, le rapport enflamme la campagne, ravivant le débat sur la nécessité d’une transparence totale et d’un travail continu d’amélioration des pratiques policières pour garantir la confiance de toutes les communautés à Québec.

Écrit par: Danielle Adjagboni

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