Montréal : les restaurants doivent s’adapter à l’inflation et à la clientèle appauvrie

Alors que les restaurants de Montréal sont confrontés à la hausse de leurs coûts d’exploitation et aux délais imminents pour rembourser les prêts qui leur ont été accordés pendant la pandémie, la cheffe bien connue Dyan Solomon avoue être inquiète pour l’avenir de la célèbre scène gastronomique de la métropole. De plus à mesure que les loyers augmentent, au même moment que le coût des aliments et de la main d’œuvre, la cheffe craint que les restaurants indépendants qui sont devenus la marque de commerce de la scène culinaire montréalaise, ne puissent survivre bien longtemps.

Les restaurants sont en difficulté les entreprises également, les clients ne sont pas aussi épargnés; mais la cheffe s’engage tout de même à maintenir la qualité de ses produits, mais prévient que d’autres restaurateurs pourraient être tentés d’utiliser des ingrédients de moindre qualité pour maintenir leurs prix stables. Le porte-parole de l’association restauration Québec soulève que plusieurs de ses membres se sont retrouvés sans les fonds nécessaires pour rembourser les prêts du gouvernement fédéral qui ont été octroyés pendant la pandémie de covid-19; et ajoute que les gens sortent moins et veulent dépenser moins lorsqu’ils le font.

Une hausse des prix des menus est remarquée ainsi que certains restaurants qui s’adaptent en réduisant leurs heures d’ouverture. De plus que manger soit ancré profondément dans la culture montréalaise, pour abandonner complètement les restaurants; mais l’hypothèse du faite que tout va bien n’est pas totalement vrai, car il faudrait longtemps pour se remettre d’un tel désastre financier pour les restaurants.