play_arrow

keyboard_arrow_right

skip_previous play_arrow skip_next
00:00 00:00
chevron_left
volume_up
chevron_left
  • play_arrow

    Troc radio en direct

  • cover play_arrow

    TROC RADIO L’accent afro-canadien

À la Une

L’Invisibilisation de la recherche africaine en français

today06/12/2023

Background
share close

Selon Mame Penda Ba, professeure sénégalaise de science politique, la recherche africaine en français est invisible et mérite une pleine reconnaissance des travaux effectués jusqu’ici dans cette langue.

 

Mame-Penda BA Professeure agrégée de sciences politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, au Sénégal.

 

 

Lors d’une conférence, cette doyenne adjointe à l’université Gaston Berger, a soutenu que le français pouvait être le porte-étendard des revendications pour le plurilinguisme en science; bien que l’anglais domine, les autres langues doivent elles aussi occuper un espace, car elles enrichissent les connaissances et permettent de mieux partager celles-ci avec certaines populations.

Mame Penda Ba défend tout en prônant la science africaine; et pour elle, on parle souvent de la dépendance des élus envers l’aide internationale, mais elle maintient tout de même que les scientifiques africains pour la plus tard sont intellectuellement dépendants; et pour une souveraineté intellectuelle, il faut pouvoir se questionner.

L’Afrique regorge des nations indépendantes politiquement selon la doyenne adjointe, mais que la conséquence la plus inconsciente, la plus perfide et persistante, est la colonisation des esprits; et déclare : « on nous a inculqué depuis des décennies, que la connaissance était blanche et la seule chose que nous puissions faire, sont des approximations qui ne méritent pas l’étiquette de la science. Il faut déconstruire cela. »

De plus, elle affirme que l’Afrique est un espace fascinant pour se poser des questions : celle du vivant, celle des limites planétaires, celle de la sobriété énergétique, celle de la direction que prennent la technique et la science; et d’un outillement des universitaires africains serait important pour faire de la diplomatie scientifique.

Written by: Brenda Nguene

Post comments (0)

Leave a reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *