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Les étudiants africains espèrent un changement après une demande adressée aux autorités d’Ottawa.

today08/01/2024

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Beaucoup d’étudiants étrangers rêvent de poursuivre leurs études au Canada et d’y travailler à temps partiel. Pour permettre aux étudiants de mieux se préparer financièrement à la vie au Canada, les autorités d’Ottawa ont pris une décision qui, selon elles, contribuera à prémunir les étudiants étrangers contre la vulnérabilité et l’exploitation.

Le 1er janvier 2024 a été le début des exigences financières liées au coût de la vie pour les demandeurs de permis d’études, qui auraient augmenté afin que les étudiants étrangers soient financièrement préparés à vivre au Canada.

Pour cette année 2024, un seul demandeur devra démontrer qu’il dispose de 20 635 $, ce qui représente 75 % du SFR, en plus de sa première année de frais de scolarité et de déplacement, indique le communiqué du gouvernement canadien.

Cette décision qui n’avantage pas forcément les étudiants étrangers a été diversement appréciée au sein de l’opinion publique africaine.

Réagissant à cette décision, la présidente de l’Association des étudiants et étudiantes internationaux du campus universitaire de Moncton, Jovial Olarchi Osundu, a fait une autre demande aux autorités canadiennes.

« Je pense également, dans cette même lancée du coût de la vie qui a augmenté, de ces 10 000 $ qui ne suffisent plus dans la réalité canadienne, qu’il faudrait également qu’on prenne en compte le fait que les 20 heures de travail par semaine ne suffisent plus », a-t-elle laissé entendre lors d’une entrevue.

« Ce n’est plus vraiment raisonnable aujourd’hui de ne travailler que 20 heures par semaine et de pouvoir vivre dignement en tant qu’étudiant. » Les étudiants subissent aussi la crise du logement.

Le fait de leur permettre définitivement de travailler plus de 20 heures par semaine aiderait aussi les entreprises qui les emploient.

Non seulement ils apportent de l’argent, ils participent aussi à la croissance de l’économie. Je pense que cet apport devrait vraiment être reconnu. Ajoute-t-elle à ce propos.

Written by: Danielle Adjagboni

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