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L’émotion de la Diaspora africaine face à la mort de deux étudiants au Canada

today24/10/2024

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La découverte tragique du corps d’Alexandra Lumbayi, 21 ans, à Trois-Rivières, au Québec, ainsi que la récente mort de Marvin Baah, 26 ans, tué lors d’une fusillade à Toronto, ont plongé la communauté africaine de Moncton dans un profond chagrin et une inquiétude grandissante.


Alexandra Lumbayi, âgée de 21 ans, a été retrouvée sans vie dans la rivière Saint-Maurice à Trois-Rivières, au Québec, le 8 octobre, plusieurs jours après que sa disparition ait été signalée. Marvin Baah, quant à lui, a perdu la vie lors d’une fusillade à Toronto le 7 octobre. Le corps du jeune homme de 26 ans a été retrouvé derrière un immeuble près de Clearview Heights et de Trethewey Drive.


À l’Université de Moncton, le choc est palpable. Jovial Olarchi Osundu, présidente de l’Association des Étudiants internationaux, a exprimé son désespoir face à ces nouvelles désastreuses : « Je me sens assez triste ». On ne s’attendait jamais à avoir ce genre de nouvelles. Fatoumata Guindo, présidente du Conseil provincial des personnes d’ascendance africaine du Nouveau-Brunswick, a également souligné l’impact dévastateur de ces pertes : « 21 ans, c’est un âge où on ne pense pas partir. » C’est un âge où on croque la vie à pleines dents… « Nous ne pouvons que compatir pour ses parents. »

La tragédie a suscité des craintes au sein de la communauté. Ines Rabel Nibali, étudiante en première année de sciences infirmières, a partagé son anxiété croissante : « Parfois, quand je croise les gens dans l’ascenseur, je sursaute. » « J’ai peur que quelque chose m’arrive à tout moment. » Tracy Malu, étudiante en travail social, a ajouté que ses parents lui conseillent d’être vigilante et de toujours informer quelqu’un de ses déplacements.

Pour faire face à ces événements traumatisants, l’Université de Moncton a mis en place des ressources de soutien. Raymond Blanchard, gestionnaire du Centre d’aide par les pairs, encourage les étudiants à utiliser ces services : « Le service d’aide par les pairs peut les accueillir et leur permettre de parler de ça ». Ça, souvent, ça fait un grand bien. »


Malgré ces événements tragiques, la communauté reste déterminée à faire entendre sa voix. Les membres plaident pour une meilleure protection de leur sécurité et pour que les autorités prennent des mesures en conséquence. Fatoumata Guindo a exprimé les espoirs de la communauté : « Il y a beaucoup de personnes qui viennent par choix au Canada pour se sentir en sécurité. » C’est vraiment bien que ces personnes soient protégées.

Les étudiants et l’ensemble de la communauté africaine espèrent maintenant que les enquêtes en cours apporteront des éclaircissements sur les circonstances entourant les décès tragiques d’Alexandra LumBAYI et de Marvin Baah. Dans l’attente de réponses, la solidarité se renforce, et l’engagement à protéger et soutenir les membres de cette communauté demeure inébranlable.

Écrit par: Danielle Adjagboni

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