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Le regard des établissements francophones face à la décision du gouvernement fédéral par rapport au nouveau plafond temporaire des étudiants étrangers.

today02/02/2024

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Face à la décision du gouvernement fédéral de plafonner le nombre d’étudiants internationaux, des établissements francophones surveillent désormais les prochaines décisions qui seront prises par le gouvernement Ford, certains craignant des effets substantiels.

« L’impact du plafond sur les visas risque d’être majeur », a réagi l’université d’Ottawa dans une déclaration écrite, suite à l’annonce fédérale de limiter le nombre de nouveaux étudiants étrangers au pays à 360 000 pour la rentrée prochaine.

 

 

 

Immigration Canada n’a pas divulgué exactement comment il comptait départager les demandes de permis d’études par province et territoire. Toutefois, Marc Miller a indiqué que cela serait basé sur le poids démographique des provinces et des territoires respectifs au sein du Canada.

Basé sur cette affirmation, les établissements ontariens pourraient accueillir aux alentours de 140 000 nouveaux étudiants étrangers en 2024, contre 300 000 nouveaux permis d’études octroyés en 2023.

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), qui représente une vingtaine d’institutions francophones hors Québec, dont l’ensemble de celles en Ontario, se dit « inquiète d’une mesure sans nuance, un one size fits all ».

« On est aussi très inquiet de ce mécanisme-là, à savoir comment la province va distribuer les permis d’études disponibles et si ça sera équitable envers les établissements francophones », a déclaré le directeur de la recherche stratégique à l’ACUFC, Martin Normand.

Donc, si les nouveaux revenus venaient à être réduits de 50 % dans un établissement, ça peut vouloir dire revoir l’offre de service et l’offre de programmes. « On ne sait pas encore, mais nécessairement une perte de revenus, ça amène des décisions difficiles », juge Martin Normand.

Après avoir inclus ceux-ci dans sa nouvelle politique en immigration francophone, l’ACUFC espère que le gouvernement Trudeau prévoit des balises qui vont protéger les établissements francophones dans le processus.

Written by: Danielle Adjagboni

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