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Le Canada resserre les vis sur les permis d’études : une réduction de 10 % d’ici 2025

today20/09/2024

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Le Gouvernement libéral canadien a annoncé une réduction supplémentaire de 10 % du nombre de permis délivrés aux étudiants internationaux, visant à atteindre un nouvel objectif de 437 000 permis pour les années 2025 et 2026. Cette décision s’inscrit dans une série de mesures destinées à gérer la pression démographique sur le marché du logement, déjà sous tension, notamment dans les grandes villes.

Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a précisé que cette réduction entraînerait environ 300 000 permis d’études en moins au cours des trois prochaines années. Pour 2024, l’objectif initial fixait la barre à 485 000 permis, mais le gouvernement a jugé nécessaire de réévaluer cette stratégie. Selon Miller, les ajustements récents sont en réponse à un examen approfondi du programme d’étudiants internationaux, qui a mis en lumière des tensions sur le marché locatif.

Les nouvelles mesures comprennent également des limites sur les permis de travail pour les conjoints de travailleurs étrangers et d’étudiants inscrits dans des programmes de maîtrise. Cette décision fait suite à un plafond temporaire imposé plus tôt cette année, qui visait à réduire le nombre de nouveaux visas d’étudiants de plus d’un tiers.

Miller a référencé des données indiquant que la présence accrue des étudiants internationaux a effectivement eu un impact sur certaines zones locatives. Ces preuves, bien que principalement anecdotiques, témoignent des conséquences d’une forte croissance démographique dans un secteur déjà surchargé.

Bien que le ministre reconnaisse que cette année a été tumultueuse pour les établissements d’enseignement supérieur, il reste confiant que ces derniers s’adapteront aux nouveaux défis. Il a déjà mis en garde les universités et les collèges quant à la nécessité d’ajuster leurs pratiques de recrutement pour continuer d’attirer des étudiants internationaux, tout en anticipant une augmentation des coûts d’acquisition.

Ces nouveaux règlements pourraient avoir des répercussions considérables sur le paysage éducatif canadien, tout en soulevant des questions sur l’accessibilité et l’attractivité du Canada en tant que destination d’études pour les futurs étudiants internationaux.

Écrit par: Danielle Adjagboni

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