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L’ADAC met fin à sa relation avec la police municipale de Vancouver.

today03/04/2024

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Le Groupe consultatif d’ascendance africaine (ADAC) de Vancouver a récemment pris la décision de rompre ses liens avec la police municipale, mettant ainsi fin à sa collaboration établie pour fournir des recommandations sur les besoins et perspectives des personnes noires. Cette action, motivée par un manque de respect perçu de la part des dirigeants de la police, a été annoncée dans une lettre datée du 28 mars adressée à la Commission des services de police de Vancouver.

La coprésidente de l’ADAC, Sadie Kuehn, a expliqué à CBC News que la décision de suspendre l’engagement avec la police était due à un manque de décence et de respect de la part de la Commission. Le groupe, formé en 2021 en réponse aux mouvements Black Lives Matter et à la mort de George Floyd, avait pour mission de conseiller la police sur les questions touchant la communauté noire.

Malgré les efforts déployés par l’ADAC pour améliorer la relation entre la police et la communauté d’origine africaine de Vancouver, la Commission des services de police a été critiquée pour son comportement jugé inacceptable et impoli. L’absence d’excuses de la part de la Commission a renforcé la décision du groupe consultatif de rompre ses liens avec la police.

Le sergent Steve Addison, porte-parole de la police, a exprimé sa déception face à cette décision, soulignant que les forces de l’ordre avaient toujours valorisé le travail du groupe consultatif et qu’elles étaient reconnaissantes envers ses membres. Il a également mentionné que la police aurait préféré que l’ADAC continue de collaborer pour renforcer la confiance et les relations communautaires, dans le but de créer des quartiers plus sûrs pour tous.

Cependant, selon Tonye Aganaba, militante pour la réforme de la police, le retrait de l’ADAC risque de priver la communauté noire d’un mécanisme essentiel de surveillance visant à prévenir les mauvais traitements infligés aux personnes noires par les forces de l’ordre. Cette situation pourrait aggraver le manque de confiance déjà présent entre la police et la communauté d’origine africaine de Vancouver, soulignant ainsi l’importance de la transparence et du respect mutuel dans la construction de relations harmonieuses et équitables au sein de la société.

Written by: Danielle Adjagboni

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