La quête de la résidence permanente : les immigrants se ruent vers les cours de français

Dans un contexte où la concurrence pour la résidence permanente au Canada s’intensifie, les immigrants trouvent dans l’apprentissage du français une stratégie gagnante. Me Carl Alphonse, avocat spécialisé en droit de l’immigration, analyse ce phénomène en pleine expansion.

Au cœur de la dynamique migratoire canadienne, une tendance émerge parmi les immigrants : l’essor des cours de français. Selon un reportage de CBC Windsor, de nombreux nouveaux arrivants, dont des étudiants internationaux, se tournent vers l’apprentissage de la langue de Molière pour optimiser leur score dans le système d’immigration par points du Canada.

Me Carl Alphonse souligne l’importance de cette démarche. Le système canadien, qui repose sur un système de pointage, favorise ceux qui maîtrisent le français, une des langues officielles du pays. « Parler français peut faire pencher la balance en faveur des candidats souhaitant obtenir la résidence permanente », indique-t-il.

Les méthodes d’apprentissage sont variées. Certains optent pour des programmes intensifs en présentiel, tandis que d’autres choisissent la flexibilité des applications ou investissent des heures à visionner des vidéos éducatives. Ce désir d’apprendre est d’autant plus crucial dans un climat où le Canada compte actuellement 3 millions de résidents temporaires, mais n’offre que 395 000 places de résidence permanente pour l’année.

Avec cette tendance, le français devient non seulement une compétence linguistique, mais aussi un véritable atout stratégique pour réussir dans le processus d’immigration canadien. Alors que les attentes se multiplient, il est clair que la maîtrise du français pourrait bien être la clé qui ouvrira aux immigrants les portes de leur nouveau foyer.