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La galère du logement : Le combat de Sidy Diouf, étudiant sénégalais à l’UQAR

today23/09/2024

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Sidy Diouf, un jeune Sénégalais de 23 ans, est confronté à la dure réalité du marché locatif à son arrivée à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Malgré l’augmentation du nombre d’étudiants internationaux sur le campus, la quête d’un logement demeure un véritable défi pour plusieurs d’entre eux, dont Sidy, qui a récemment commencé son parcours en informatique.

Arrivé au Canada à la fin de l’été, Sidy a d’abord séjourné chez un ami à Trois-Rivières avant de poser ses valises à Rimouski le 24 août. Malheureusement, sa recherche d’un logement a été infructueuse, le contraignant à loger à l’hôtel Normandin, près du port. À 750 dollars par mois pour une chambre dépourvue de cuisine, cette solution temporaire met à mal son budget étudiant. « C’est un mode de vie hors de mon budget », explique Sidy, manifestant sa désillusion face à la situation. « On pensait qu’une fois ici, notre situation serait plus aisée. »

La situation est d’autant plus préoccupante qu’une douzaine d’étudiants internationaux ont déjà sollicité l’aide de l’organisme de soutien aux étudiants dans leur lutte pour trouver un logement depuis le début de septembre. Daniel Bélanger, responsable de l’organisme, note que les étudiants internationaux, souvent désorientés et sans connaissance du milieu local, se retrouvent dans des situations précaires. « Beaucoup se tournent vers leurs pairs pour du soutien, tandis que d’autres sont hébergés chez des étudiants sans jamais faire appel à nos services », admet-il.

Le phénomène n’est pas anodin, alors que le campus accueille cette année 849 étudiants internationaux, une augmentation de 16 % par rapport à l’an dernier. Chaque nouvel étudiant international doit obligatoirement rencontrer un technicien en travail social de l’université pour les formalités administratives. C’est également lors de cette rencontre qu’ils reçoivent des informations sur les ressources disponibles pour dénicher un logement.

Pour Sidy, la situation pourrait s’améliorer à long terme, comme le lui ont suggéré ses amis. Pour l’instant, il espère trouver une solution plus adaptée à ses besoins pour pouvoir se concentrer sur ses études. Sa détermination est palpable : la lutte pour un logement adéquat est aussi une lutte pour un avenir meilleur.

source: Radio-canada

Written by: Danielle Adjagboni

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