La culture africaine rayonne à Whitehorse : Afro-descendants et francophones célèbrent le Mois de l’histoire des Noirs

Dans une vibrante démonstration de solidarité et de diversité, la Teenage Life and Young Adults International Society (TELIYA) a organisé une série d’événements marquants pour célébrer le mois de l’Histoire des Noirs à Whitehorse. Ces festivités, qui ont eu lieu du 6 au 12 février, ont réuni afro-descendants et francophones autour de la musique, de la gastronomie et des échanges culturels.

Le point d’orgue de cette semaine a été le festival annuel de musique africaine du Yukon, qui s’est déroulé à l’hôtel et centre de conférences Sternwheeler. Au programme : des spectacles de musique dans les écoles et une soirée mémorable à l’Association franco-yukonnaise. Cascade, une artiste née à Vancouver et ayant des racines nigérianes, italiennes et irlandaises, a souligné l’importance de cet événement dans le contexte actuel. « S’éloigner de la peur des autres… Cela connecte les cœurs humains et c’est ainsi que nous formons des communautés saines », a-t-elle déclaré.

L’Association franco-yukonnaise a également joué un rôle clé en organisant des activités engageantes et des conférences dans le cadre de la conférence internationale sur la diversité et l’inclusion. Le professeur Mikhael Missakabo, venu du milieu académique à l’Université du Yukon, a évoqué le besoin de créer des ponts entre les francophones afro-descendants, souvent ignorés dans ce double contexte minoritaire. « C’est important de se connaître et de s’entraider », a-t-il affirmé.

Leonard Boniface, le fondateur de TELIYA, a souligné l’importance de célébrer la culture contemporaine des Afro-descendants, rappelant que le mois de l’histoire des Noirs ne doit pas se limiter à une rétrospective historique. « La culture est un élément clé… Nous nous rassemblons sur un terrain commun », a-t-il précisé.

Cependant, des voix se sont élevées pour demander davantage d’initiatives tout au long de l’année. Missakabo a suggéré que ces événements ne soient pas une exclusivité de février, prônant ainsi un engagement continu pour renforcer les liens communautaires. Cascade, quant à elle, considère ces événements comme des vecteurs de bienveillance et d’empathie, essentielles pour favoriser la cohésion entre les cultures.

En somme, la semaine de célébration à Whitehorse a non seulement mis en avant la richesse culturelle des Afro-descendants, mais elle a également ouvert la voie à des dialogues interculturels importants. Dans un monde où la diversité est tantôt célébrée, tantôt mal comprise, ces initiatives pourraient bien contribuer à une meilleure harmonie sociale.