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today08/04/2024
Dimanche dernier, devant une assemblée émue de plus d’une centaine de personnes à Regina, François-Regis Kabahizi a pris la parole pour évoquer les tragiques événements du génocide rwandais qui ont débuté le 7 avril 1994. Cette journée commémorative a été marquée par des cérémonies, une projection de film et des témoignages poignants, visant à honorer la mémoire des victimes et à sensibiliser la population à ne jamais oublier les horreurs du passé.
Pour François-Regis Kabahizi, président de la communauté rwandaise de Regina, il est crucial de rappeler les souffrances endurées il y a trois décennies pour empêcher que de tels massacres se reproduisent ailleurs. « 30 ans, c’est rien pour des gens qui ont vécu ce genre de choses », a-t-il souligné, insistant sur la nécessité de guérir les blessures du passé et de préserver la mémoire collective.
Le président Kabahizi a également exprimé le désir de sensibiliser les moins familiers avec les événements du génocide pour que de tels actes odieux ne se répètent jamais. « Que le mal ne soit plus dans nos vies, qu’on s’unisse davantage pour rechercher le bien pour tous », a-t-il déclaré, appelant à l’unité et à la solidarité pour promouvoir la paix et la vie des autres.
Yves Ikobe, vice-président de la communauté rwandaise de Regina, a souligné l’importance du 30e anniversaire du génocide pour rappeler à tous ce qui s’est passé au Rwanda. « Connaître ce qui s’est passé au Rwanda donne un exemple de ce qu’il ne faut absolument pas faire », a-t-il insisté, rappelant les terribles chiffres des 800 000 décès recensés, majoritairement des Tutsis, mais aussi des Hutus modérés.
Les premières tueries du génocide ont débuté le 7 avril 1994 et se sont étendues sur trois mois de violence inouïe jusqu’à ce que la rébellion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR) mette fin au carnage en prenant le contrôle de Kigali, la capitale, le 4 juillet 1994. Aujourd’hui, la communauté rwandaise de Regina s’unit pour se souvenir et pour que la mémoire des victimes perdure comme une leçon pour les générations futures.
Written by: Danielle Adjagboni
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