Ingénieur malgré une Paralysie cérébrale, Guy Martial Ngowa Nzali force l’admiration !

Le jeune camerounais souffre de paralysie cérébrale.

Pourtant, le Guy Martial Ngowa Nzali a obtenu  contre toute attente son baccalauréat en génie logiciel. Maintenant diplômé de l’École de technologie supérieure (ÉTS), cette performance va permettre à Guy de passer l’examen de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Il sera ainsi Ingénieur Junior après ces étapes. Après avoir  défié tous lespronostics et atténué l’impact des diagnostics Guy Martial compte à présent développer des outils afin d’assister des personnes en situation de handicap.

Souriant, son parcours n’a pas été facile. Il explique que sa paralysie limite systématiquement ses mouvements physiques. Elle réduit également ses capacités d’expression. Nos gestes physiques sont très compliqués pour des personnes comme le jeune Guy. Cependant, il arrive à démontrer son amour et trouver sa place au sein de la société. Il se bat pour atteindre ses objectifs dans la vie de tous les jours et à l’école. Il vit au Québec depuis huit ans. Sa famille et son entourage ont joué un grand rôle concernant son épanouissement physique et social. Sa mère a par exemple abandonné sa carrière en Droit des affaires pour pouvoir s’occuper de son enfant.

Originaire du Cameroun, Guy Martial  n’a pas pu étudier comme il se doit au sein de l’école. Ses amis l’ont toujours assisté dans la prise des notes et certains enseignants ont pris compte de son handicap pour adapter certains cours à son rythme d’apprentissage. Le jeune camerounais s’est toujours fixé pour objectif de continuer ses études supérieures en France ou au Canada. La balance va peser au profit de Montréal.  L’ÉTS ayant finit par convaincre le jeune étudiant.

En effet, l’école de technologie supérieure du Québec encourage les étudiants en situation de handicap ou ayant des limitations temporaires à intégrer leur université.

Troc radio souhaite à Guy Martial une excellente carrière d’ingénieur.

Bon vent combattant !

La Rédaction