play_arrow

keyboard_arrow_right

skip_previous play_arrow skip_next
00:00 00:00
chevron_left
volume_up
chevron_left
  • cover play_arrow

    TROC RADIO L’accent afro-canadien

À la Une

Immigration. Le premier ministre du Québec, François Legault, craint que la province ne devienne comme la Louisianne

today31/05/2022

Background
share close
Lors du congrès de la Coalition avenir Québec (CAQ) dimanche à Drummondville en vue de la prochaine échéance électorale d’octobre, le chef caquiste a mis la question de l’immigration au centre des thèmes prioritaires à débattre. Son parallèle a cependant été dénoncé par des experts et l’Opposition politique.

Pour Dominique Anglade,  présidente du Parti libéral du Québec, « C’était vraiment n’importe quoi ». « C’est une question de survie pour notre nation ! », avait asséné François Legault, ajoutant que « ça peut devenir une question de temps avant qu’on devienne une Louisiane ».

Manon Massé de Québec solidaire indique simplement que « François Legault fait miroiter que l’immigration est une menace, alors que, dans les faits, au Québec, il n’y a pas de crise d’immigration ». « Je ne sais pas dans quel monde il vit, mais ici, au Québec, il y a quand même plus de 90 % des Québécois et Québécoises qui maîtrisent le français. En Louisiane, ils sont rendus une poignée de main », a-t-elle complété, insinuant que François Legault tente de camoufler le bilan de son gouvernement dans d’autres crises.

Au fond, le premier ministre du Québec réclame de rapatrier tous les pouvoirs en matière d’immigration. De citer par exemple les regroupements familiaux au sein desquels il croit qu’une bonne proportion d’immigrants boudent la langue française.

Mais ce mardi à Ottawa, avant le conseil des ministres, Justin Trudeau a répondu à ce sujet en estimant qu’il était sûr « qu’un pays doit continuer d’avoir un mot à dire sur son immigration ». Une compétence partagée entre les deux ordres de gouvernement « parce que la protection du français et de l’immigration francophone est très importante pour nous », a précisé M. Trudeau.

Written by: Léo NSÉKÉ

Post comments (0)

Leave a reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *