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Record de pollution
Ces incendies dopent les émissions annuelles de carbone du pays à un niveau jamais atteint auparavant, d’après la base de données du Service de surveillance de l’atmosphère de Copernicus (CAMS) qui remonte à 2003.
Au total, le CAMS recense environ 160 mégatonnes d’émissions de carbone depuis les premiers feux de forêt, en mai. C’est plus de 10% des émissions mondiales de carbone liées à des incendies de forêt comptabilisées pour l’ensemble de l’année dernière.
«Nous devons faire tout en notre possible pour réduire les émissions maintenant et nous assurer que ce ne sera pas pire à l’avenir», a dit George Heyman, le ministre de l’Environnement de la Colombie-Britannique, qui accompagnait le ministre Blair au dévoilement de la Stratégie nationale d’adaptation du Canada en matière de changements climatiques, mardi, à Vancouver.
Le Canada pas prêt
Alors qu’il y contribue grandement par ses émissions, «le Canada n’est pas prêt à faire face aux changements climatiques», a dit le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault, également à Vancouver.
Ottawa a pourtant dépensé 6,5 G$ en programmes d’adaptation climatique depuis 2016. Le ministre Guilbeault a prévenu que c’est encore insuffisant et qu’il faudra investir bien davantage pour s’adapter et atteindre les cibles que fixe la Stratégie nationale d’adaptation dévoilée mardi.
Elle prévoit par exemple d’éliminer complètement les décès causés par les vagues de chaleur au pays d’ici 2040.
Durant l’été 2020, 149 personnes sont mortes de chaleur au Québec. Puis, l’année suivante, entre le 25 juin et le 1er juillet seulement, la chaleur a tué 619 personnes en Colombie-Britannique.
Depuis cette catastrophe, Vancouver a inscrit l’air climatisé à son code de la construction comme mesure d’adaptation. La stratégie fédérale prévoit, elle, des modifications aux trois codes de construction nationaux.
Source: Le Journal De Montreal
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