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Feux de forêt: un record de 7,7 millions d’hectares brûlés, du jamais-vu au Canada

today29/06/2023

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IQA*0

*L’indice de la qualité de l’air (IQA) est sélectionné à partir de la station la plus près du centroïde de la municipalité.

MÉTHODOLOGIE ET SOURCE DE DONNÉES

Les données utilisées proviennent de la carte interactive AirNow  fournie par l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis. Elle intègre des données pour des moniteurs de qualité de l’air aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

L’indice de la qualité de l’air (IQA) est un indice qui varie de 0 à 500. Plus la valeur de l’IQA est élevée, plus le niveau de pollution de l’air est grand et plus le souci pour la santé est important. Les niveaux de l’IQA sont divisés en six catégories, chacune correspondant à un niveau de préoccupation différent pour la santé. Chaque catégorie a également une couleur spécifique, ce qui facilite la détermination rapide de la qualité de l’air dans une communauté donnée.

Record de pollution

Ces incendies dopent les émissions annuelles de carbone du pays à un niveau jamais atteint auparavant, d’après la base de données du Service de surveillance de l’atmosphère de Copernicus (CAMS) qui remonte à 2003.

Au total, le CAMS recense environ 160 mégatonnes d’émissions de carbone depuis les premiers feux de forêt, en mai. C’est plus de 10% des émissions mondiales de carbone liées à des incendies de forêt comptabilisées pour l’ensemble de l’année dernière.

«Nous devons faire tout en notre possible pour réduire les émissions maintenant et nous assurer que ce ne sera pas pire à l’avenir», a dit George Heyman, le ministre de l’Environnement de la Colombie-Britannique, qui accompagnait le ministre Blair au dévoilement de la Stratégie nationale d’adaptation du Canada en matière de changements climatiques, mardi, à Vancouver.

Le Canada pas prêt

Alors qu’il y contribue grandement par ses émissions, «le Canada n’est pas prêt à faire face aux changements climatiques», a dit le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault, également à Vancouver.

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AFP

Ottawa a pourtant dépensé 6,5 G$ en programmes d’adaptation climatique depuis 2016. Le ministre Guilbeault a prévenu que c’est encore insuffisant et qu’il faudra investir bien davantage pour s’adapter et atteindre les cibles que fixe la Stratégie nationale d’adaptation dévoilée mardi.

Elle prévoit par exemple d’éliminer complètement les décès causés par les vagues de chaleur au pays d’ici 2040.

Durant l’été 2020, 149 personnes sont mortes de chaleur au Québec. Puis, l’année suivante, entre le 25 juin et le 1er juillet seulement, la chaleur a tué 619 personnes en Colombie-Britannique.

Depuis cette catastrophe, Vancouver a inscrit l’air climatisé à son code de la construction comme mesure d’adaptation. La stratégie fédérale prévoit, elle, des modifications aux trois codes de construction nationaux.

Source: Le Journal De Montreal

Écrit par: C2D

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