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Entrepreneuriat : Juliette Mango promeut l’usage de l’emballage biodégradable et compostable au Québec

today30/11/2022

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Entrepreneuriat : Juliette Mango promeut l’usage de l’emballage biodégradable et compostable au Québec

En compétition dans le cadre de la finale 2022 du prix Défi jeunes pousses en croissance de la Banque Scotia, propulsé par les affaires et le regroupement des jeunes de la chambres de commerce du Québec, la candidate s’investit dans la lutte contre les déchets plastiques.

Finaliste du grand prix Défi Jeunes pousses en croissance Banque Scotia, Juliette Mango s’investie dans l’entrepreneuriat, en mettant sur pied, ‘‘Exclusiv’Or’’, une entreprise de bioplastique 100 % biosourcé, biodégradable et compostable. L’entreprise aura pour objectif de remédier au problème de déchets plastiques issus principalement des emballages agroalimentaires qui pollue l’atmosphère de la ville de Québec.

Entourée d’une équipe passionnée, Juliette Mango travaille d’arrache-pied pour voir son rêve devenir réalité. Un rêve qu’elle et son mari nourrissent depuis le Cameroun, leur pays d’origine où ils sont nés et ont grandi, dans la région de l’ouest, département de Noun. « Au Cameroun, ma famille cultive du manioc, 10 hectares de manioc sur les 100 hectares de la propriété », explique Juliette Mango. « Traditionnellement, nous consommons une pâte à base de manioc et de maïs qui une fois mâchée devient élastique. »

Devenir un acteur majeur de la lutte contre les déchets plastiques au Québec et au Canada un Etat dont la population fait usage de 0,5 % de la production des plastiques dans le monde sur 1,4 %, un ratio qui place le Canada en 4e position parmi les pays les plus pollueurs au monde par rapport au nombre d’habitants, n’est qu’un honneur pour la jeune entrepreneure. Un triste palmarès. D’après les statistiques le Canada rejette 125 kg de déchets de plastique par personne et plus de la moitié provient des emballages des produits alimentaires. Les chiffres sont sans appel et effrayants.

Juliette et son époux veulent commencer par donner un autre visage à la ville de Québec, voilà pourquoi ils s’attaquent à la lutte contre les déchets plastiques. Pour ce faire le couple à travers Exclusiv’Or, se tournent vers les rebuts de pomme de terre et les coproduits marins, dont des carapaces de crevettes, qui vont remplacer le manioc dans la composition d’un bioplastique 100 % biosourcé, biodégradable et compostable. « Quand tu achèteras tes pommes de terre emballées dans un sac Exclusiv’Or, une fois tes légumes pelés, tu les placeras dans le même sac et le tout sera compostable !», explique-t-elle.

Un travail ardu

C’est une équipe composée d’un ingénieur en biochimie qui vient du Cameroun, étudiant à l’Université de Sherbrooke, d’un expert en plasturgie inscrit dans la même université, du mari de Juliette, responsable du développement des affaires et de Juliette qui s’occupe de la comptabilité, de la finance et de la stratégie, qui pilote le projet. La tâche est dotant plus la lourde, car, qu’elle vient s’ajouter aux occupations quotidiennes de chaque membre de l’équipe.Juliette explique : « Mon mari travaille de 21 h à minuit, il est plus productif à ce moment-là. Moi, je me réveille entre 2 et 3 h du matin, c’est là que je suis la plus efficace ». Le jour, Juliette travaille en RH dans une entreprise à Gatineau. Une organisation bien huilée qui ne vient pas empiéter sur leur vie de famille composée de quatre enfants, dit l’entrepreneure qui espère pouvoir bientôt se dédier à 100 % à la compagnie.

S’ils sont en phase de prédémarrage, ils ont déjà sorti leur premier prototype à l’étude chez leurs prospects en vue de corriger et d’optimiser le produit. Leur technologie est protégée aux États-Unis et ils ont jusqu’à juin 2023 pour déposer un brevet final.

Dès début 2023, ils espèrent commercialiser leur premier bioplastique biosourcé au Québec et lancer leur vitrine technologique dans le but de partir à la conquête du Canada et des grosses entreprises agroalimentaires.

Raphael Mforlem, Troc Radio Canada.

Written by: Raphael Nforlem

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