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Du Cameroun au Québec pour vivre le « rêve canadien »

today29/01/2024

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La famille Abdou a quitté le Cameroun pour immigrer au Québec en octobre dernier ; le défi est grand pour les parents qui doivent se rebâtir une carrière tout en s’adaptant, pour la première fois de leur vie, à l’hiver québécois.

Njonwet Abdou Salam, chef de famille ayant tout laissé au Cameroun, sa famille et lui, pour vivre le « rêve canadien».

Abdou Salam a été journaliste dans son pays d’origine ; et malgré sa passion pour l’information, il est à la recherche d’un nouveau métier. Ce père de famille estime que la liberté de presse est très différente au Cameroun et au Canada, car « nombreux sont ces chroniqueurs au Cameroun qui ont été arrêtés et emprisonnés pour ce qu’ils ont dit… » dit-il, faisant ainsi de l’État camerounais une sorte de muselière de la liberté de presse.

« Tout est plutôt cool », déclare-t-il quand on lui demande de résumer les quatre derniers mois au Canada. Sa famille vit ses premières expériences dans la neige.

Évelyne Diaz, intervenante au Centre multiethnique de Québec, accompagne la famille dans certaines activités pour l’aider à découvrir la ville. Selon elle, le plus grand défi des familles africaines, c’est l’hiver. Le froid crée des situations d’isolement social, moins fréquentes sur le continent africain.

Il a fallu s’équiper en vêtements chauds et s’adapter au climat, mais le froid n’aurait jamais freiné le projet d’immigration pour cette famille camerounaise, voulant offrir le meilleur milieu de vie possible à leurs enfants. Selon eux, le meilleur endroit pour vivre, c’est le Québec.

Mme Njankeu Lydie, la mère de famille qui a été infirmière au Cameroun, est actuellement préposée aux bénéficiaires dans un CHSLD. En parallèle, elle participe à un programme qui lui permet de recevoir une formation d’appoint de neuf mois pour avoir les compétences requises afin d’être infirmière au Québec.

Pour elle, la comparaison du système de santé de son pays d’origine à celui de sa nouvelle terre d’accueil est sans appel. Son constat est catégorique : Dans mon pays, on ne traite pas les infirmières comme ici. Ici, l’infirmière est valorisée, fait-elle remarquer.

Trouver des carrières similaires est un défi de taille pour les parents, mais l’avenir des enfants prime. C’est la raison de leur changement de continent.

Njonwet Abdou Salam a bon espoir de trouver un emploi dans un nouveau domaine au cours des prochaines semaines, afin d’aider ses filles et sa femme à bien s’intégrer.

Written by: Danielle Adjagboni

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