Frantz Voltaire est qualifié de « gardien et diffuseur de la culture haïtienne et caribéenne au Canada et en Amérique » dans ledit palmarès.
Frantz Voltaire est président du Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), qu’il a fondé en 1983. Il est aussi président du conseil d’administration de l’Afro-Musée et membre du conseil d’administration de Clowns sans frontières et du Cercle de danse Nyata Nyata. Il a enseigné à l’Université du Chili, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), à l’UDM, à l’Université nationale autonome du Mexique et à l’Université d’État d’Haïti.
Frantz Voltaire a été membre de nombreux jurys et commissaire de plusieurs expositions dans différentes villes. Tout au long de sa carrière, il a réalisé des documentaires et publié des ouvrages et des articles. Il est actuellement directeur de la Revue académique d’histoire haïtienne. Rappelons que Frantz Voltaire n’est pas à sa première distinction. Avec son film « Histoire de la Banque en Haïti », Frantz Voltaire a reçu le prix de la meilleure production indépendante au 31e Festival international de cinéma Vues d’Afrique 2015.
Jean D’Amérique, surnommé chasseur de prix l’an passé pour avoir raflé un bon nombre de distinctions, ne cesse de nous étonner. Figurant sur la liste des 12 personnalités de l’année 2021 du journal Le Nouvelliste, l’auteur d’opéra Poussière grossit son palmarès. Le poète vient d’être récompensé pour Rhapsodie rouge ( Chez Cheyne, 2021 ) du prix Heredia de la catégorie poésie par l’Académie Française.
Poète, dramaturge, il anime des ateliers d’écriture, contribue à plusieurs revues littéraires et arpente les scènes pour donner voix à ses textes poétiques. Il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre, souvent repérées par des dispositifs dédiés aux écritures dramatiques contemporaines, et mises en lecture ou au plateau.
En 2015, Jean D’Amérique publie son premier recueil de poèmes, Petite fleur du ghetto, mention spéciale du prix René Philoctète[6] et sélection au prix Révélation Poésie de la Société des gens de lettres[7]. En 2017, il enchaine avec Nul chemin dans la peau que saignante étreinte, « collier de ciel et de sang »[8] où il présente le corps, tantôt errant, tantôt mutilé. Ce recueil a été finaliste du prix Fetkann de la poésie et lauréat du prix de la Vocation[9], décerné par la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet.
Notons que l’an passé, trois auteurs haïtiens faisaient partie du palmarès de l’Académie française. Il s’agit d’Emmelie Prophète, Louis-Philippe Dalembert et Franckétienne. Quand tout tombe en Haïti, la culture reste debout.
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