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Accidents tragiques au Nouveau-Brunswick : l’urgence de revoir la réglementation pour les conducteurs immigrants

today15/01/2025

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Récemment, le Nouveau-Brunswick a été témoin d’une série tragique d’accidents de la route impliquant des membres de la communauté immigrante, suscitant une inquiétude grandissante parmi les intervenants locaux. Ces incidents dramatiques mettent en lumière des lacunes dans la compréhension des règles de conduite et la sécurité des nouveaux arrivants.

En novembre dernier, trois étudiants ivoiriens du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick à Campbellton ont perdu la vie dans un accident tragique sur la route 17, à Saint-Léonard. Leur véhicule a violemment heurté un poteau électrique, mettant fin à la vie de deux hommes âgés de 30 et 27 ans et d’une femme de 23 ans. À peine un mois plus tard, c’est une mère camerounaise, Anita Dongmo Nguebu, une enseignante de 32 ans de l’école Le Sommet, qui a également péri dans un accident mortel, accompagné de sa fille, qui succombera à ses blessures quelques jours plus tard.

Les accidents ont continué, culminant avec le décès d’un jeune homme malien de 23 ans à Moncton, après que son véhicule a percuté un poteau électrique. Ce dernier incident, survenu à l’intersection de l’avenue Morton et de la rue Pascal-Poirier en pleine nuit, laisse un garçon de 19 ans grièvement blessé.

Phylomène Zangio, présidente de la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick, a témoigné de l’inquiétude croissante au sein de la communauté immigrante. Elle rapporte que de nombreux membres se sont manifestés pour discuter de ces tragédies et des incertitudes qui planent autour de la sécurité routière. —Qu’est-ce qu’on fait ? La situation est là, mais qu’est-ce qu’on fait ? s’exclame-t-elle.

 

Zangio propose un rassemblement entre divers acteurs, notamment les autorités gouvernementales, les municipalités, la sécurité publique et les organismes d’intégration des nouveaux arrivants. Elle souligne la nécessité d’identifier les causes de ces accidents mortels, qui pourraient découler de problèmes linguistiques, d’une compréhension insuffisante du climat canadien ou d’un manque d’information sur les règles de la route.

Un facteur préoccupant est que, dans la province, les étudiants étrangers ne sont pas tenus d’échanger leur permis de conduire tant qu’ils poursuivent leurs études, ce qui soulève des questions quant à leur préparation routière. Bien que certains immigrants puissent échanger leur permis sans test, ceux issus de pays non reconnus doivent passer un essai écrit et pratique, sans obligation de leçons préalables.

Face à cette situation alarmante, les appels à l’action se multiplient pour rendre les routes plus sûres pour tous au Nouveau-Brunswick, dans l’espoir de prévenir de futures tragédies. La collaboration entre les diverses parties prenantes semble être un pas crucial vers une amélioration de la sécurité routière pour les nouveaux arrivants.

Written by: Danielle Adjagboni

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