TROC RADIO L’accent afro-canadien
today27/07/2022
Le retour à une programmation normale n’a pas été particulièrement enlevée pour les organisateurs de l’événement. La sortie de pandémie se faisant de manière progressive, le FINA en a particulièrement souffert. C’était sans compter non plus avec les services canadiens de l’immigration qui ont refusé de délivrer un visa à celle que tout le monde attendait pour clôturer le festival, la superstar nigériane Yémi Aladé.
Qu’à cela ne tienne, une bonne partie des artistes invités ont rempli leur mission avec un certain brio. En extérieur, nous aurons noté la maestria des Ivoiriennes Manou Gallo, virtuose de la basse, et de Dobet Gnahoré, artiste complète dans le bon sens du terme. Se rajoutent à cette shortlist, la fraîcheur des Montréalaises d’origine congolaise, Joyce Nsana et Naxx Bitota.et la créativité rythmique du Malien Emde. Petite déception cependant avec Femi Kuti et son village musical. La faute à une mauvaise balance mais l’énergie y était.
Le mythique Club Balattou, requis pour les shows en salle avec la MTelus, a révélé son lot d’agréments. La Camerounaise Veeby, sanglée d’une magnifique aura dans son registre afrosoul, le bon vieux Paulo Ramos toujours aussi pertinent et en tout début de programmation, les Réunionnais de LINDIGO. Ce furent de belles soirées sympathiques gorgées de chaleur.
Si ce n’était pas une édition de folie, on ne crachera pas sur le plaisir d’avoir communié avec des artistes qui avaient soif de retrouver le public et la scène. Des indiscrétions nous font préviennent qu’il y aura du gros et du chaud show pour 2023.
On a hâte !
Written by: Léo NSÉKÉ
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