Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et ses partenaires tiennent des réunions de façon hebdomadaire pour coordonner l’accueil de ces nouveaux arrivants.
Selon Katy Pelletier, la responsabilité de trouver un logement incombe normalement aux étudiants qui deviendront de futurs employés du réseau régional de la santé. Mais, devant la difficulté de trouver un logement, surtout à distance, le CISSS a décidé de les aider.
Processus de sélection habituel
«Ces gens-là ont été recrutés par Recrutement Santé Québec, qui est un organisme du gouvernement, explique M. Turmel. Nous, on leur donne nos listes d’épicerie. Cette année, ça a été vraiment un gros coup parce que les autres années, ils allaient surtout en France ou en Belgique, où la formation est équivalente à la nôtre, ce qui est plus simple.»
Les candidats ont été soumis au processus de sélection habituel pour le personnel infirmier du CISSS régional, mais de façon virtuelle, avec la collaboration de Recrutement Santé Québec.
«Il y a des questions spécifiques typiques de la profession qui ne sont ni plus dures ni plus faciles pour voir s’ils cadrent vraiment avec les compétences et les demandes qu’on a, décrit Mme Pelletier. Ce sont des gens très motivés. On est entré en communication avec eux et on garde le contact. On tente de voir comment on peut les accompagner.»
Les candidats ont aussi été choisis parmi une cinquantaine de personnes. Un total de 44 postes étaient disponibles, soient 22 par hôpital. «Certains ont trouvé que c’était un processus un peu trop ardu», indique la spécialiste des ressources humaines.
Les 37 qui sont attendus ont été sélectionnés en fonction de critères qui pourront favoriser leur intégration au Bas-Saint-Laurent, dont notamment de cumuler une expérience dans un milieu comparable aux établissements de santé et de services sociaux de leur milieu d’accueil, d’avoir la volonté de s’installer dans la région et de posséder un niveau de français avancé. La réussite d’un test de français est d’ailleurs exigée au sein du processus.
«Dans leur pays, ils sont diplômés depuis quelques années en tant qu’infirmiers ou infirmières, précise Katy Pelletier. Ils peuvent pratiquer. Donc, ce sont des gens qui sont bien établis. Ils ont été sélectionnés parmi une liste de candidatures qu’on avait reçue. En vertu de la liste, on a confirmé les gens qui étaient retenus. Par la suite, ça nous prenait une confirmation officielle qu’ils allaient venir, qu’ils s’engageaient, qu’ils allaient respecter leur contrat, qu’ils allaient faire les démarches pour leur permis de travail et d’études. Automatiquement, ça s’est enclenché et on a eu nos listes officielles en début d’été.»
Gilles Turmel précise que ces candidats «ne sont pas des jeunes de 17 ou 18 ans» et que ce sont «des gens qui veulent venir ici». Selon lui, lorsque Recrutement Santé Québec va à l’étranger, l’organisme présente des options de villes, telles que Montréal, Québec, Sherbrooke, Rimouski et Matane.
«Ils ont choisi Rimouski et Matane parce qu’on leur a vendu la région». Une fois leur contrat de trois ans terminé, risquent-ils de quitter pour les grands centres? «On espère de tout coeur de bien les accueillir et de faire en sorte qu’ils voudront bien rester chez nous», répond Mme Pelletier.
Source: Le soleil numerique
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