42e Festival International de Jazz de Montréal. Malika Tirolien, de foi et de feu au dernier jour de ce rendez-vous

La Marie-Galantaise et désormais Montréalaise d’adoption a confirmé tout le bien que l’on pensait d’elle. Son show, revisité pour l’occasion, a fait la part belle aux textes dits et chantés adossés sur des arrangements ciselés.

Seule ou en duo, il y a une magie Tirolien qui descend tout droit d’un héritage bonifié, il y a un art qui se perpétue de génération en génération. Pour les non-initiés, Malika Tirolien est la petite-fille de l’immense poète et écrivain Guadeloupéen Guy Tirolien. Née et bercée par les arts, elle a choisi ceux de la scène après de brillantes études en musique à l’Université de Montréal.

Véritable touche-à-tout et ne craignant aucune aventure musicale, elle a affiché samedi son dynamisme habituel et imposé de nouvelles harmonies avec un band qui sonnait quand même assez électronique. C’est que la dame présentait son dernier album, « Higher » dont on a pu entendre Rise, No Mercy ou encore Change Your Life. Le tout livré dans une tendance qu’elle nomme High-Soul. Un néologisme qui englobe des influences Jazz, Soul, R&B , Hip Hop et même Psychédélique.

Résultat d’ensemble convainquant puisque le public a pu apprécier les interprétations des différentes pièces à leur juste valeur. Cette nouvelle piste donne à croire que de belles surprises se profilent à l’horizon, sur scène et en studio.