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42e Festival International de Jazz de Montréal. La fièvre du samedi soir.

today03/07/2022

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De scène en scène, le troisième acte de notre passage au FIJM a rapporté son lot de plaisirs. La survoltée Martiniquaise Adi Oasis Fka Adeline Michèle et le Maestro confiré Kamasi Washington.

Bien calée sur la scène Rio Tinto, la bassiste newyorkaise nous a gavé de son soul à la sauce pop et disco. Un retour dans le temps du clubbing qui seyait étrangement avec l’atmosphère ambiante. Une heure et demi d’un feu roulant de découvertes pour les uns et de douce satisfaction comme nous. La voix parfois un peu trop haut perchée, Adi Oasis contrôle tout de même son sujet et parle des choses de la vie avec une écriture naïve ais efficace. Les titres sont assez évocateurs : Stay Up, Just another day, Mystic Lover et on en passe. Dix ans après son dernier passage au festival, elle a marqué les esprits.

L’extase Kamasi Washington

Il s’était à peine écoulé quelques minutes que Kamasi Washington démarrait en trombe son show sur la scène voisine de la Place des festivals. En un mot, Kamasi est un monstre !

Une prestation du feu de Dieu malgré de problèmes de sono assez désagréables mais réglés au mieux par l’équipe technique. Autour du Maestro, un band particulièrement inspiré et la présence de deux batteurs pour une meilleure gestion de l’afterbeat, m’a-t-il indiqué après le show. Avec le saxophoniste qui s’est présenté sur scène avec un magnifique boubou africain doré, on peut s’attendre à tout. Effectivement ce fut le cas dans la livraison de pièces durant lesquelles il mettait systématiquement ses camarades en avant. Dans l’ensemble, le ténor a confirmé qu’il mène la troupe des nouveaux loups qui, depuis près de 15 ans, ont maturé le champ du jazz en l’élargissant intelligemment. Mais, faut-il le préciser, avec l’obstination de toujours se déployer en s’adossant à la culture afro-américaine. Essentiel pour ce Panafricainiste militant.

Du lourd !

Written by: Léo NSÉKÉ

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