42e Festival International de Jazz de Montréal. Jacques Schwarz-Bart tout en contrôle au Studio TD jeudi soir

Une entrée de feu et un déroulé de pièces autour du Gwo Ka avec un band serré et survolté. La prestation du saxophoniste guadeloupéen tournait autour de son dernier album, Soné Ka-la 2. Une expérience sonore dans laquelle le souffle du sax et le chant ne font qu’un.

Marie-Emmanuelle Laurin

À cet exercice, Malika Tirolien a été impeccable, toute en voix et en déhanché. Pour le rythme Ka, la batterie assurée dans l’enregistrement de l’Opus par Arnaud Dolmen et Sonny Troupé a été rendue avec une belle régularité et énormément de punch par le Québécois Samuel Bolduc.

Marie-Emmanuelle Laurin

Décor instrumental qui laissera filtrer les rayons de belles pièces dont ma préférée, « Love will win ». Belle entame de soirée, s’il en fut une, sur du Padjembel, du Léwoz et surtout du Takouta, développé en approche polyrythmique par l’inoubliable Ady Gatoux.