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Politique restrictive : la baisse du nombre de visas d’étudiants étrangers au Canada

today05/09/2025

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Le Canada connaît une baisse significative du nombre de permis d’études délivrés aux étudiants étrangers lors du premier semestre 2024, une tendance amorcée après que le gouvernement fédéral a instauré un plafond sur l’immigration étudiante.


Selon les chiffres d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), entre janvier et juin 2024, 125 034 permis ont été octroyés, mais cette année, le nombre est tombé à seulement 36 417, soit une chute de près de 90 000 permis par rapport à la même période l’année dernière. Parallèlement, les demandes de visas ont également fortement diminué, passant de 575 535 au premier semestre 2023 à 398 675 en 2024, puis à 302 795 en 2025.

Laura Blondeau, porte-parole d’IRCC, affirme que cette baisse est « un signe clair que les mesures que nous avons mises en place fonctionnent », précisant que l’objectif est de mieux attirer les talents mondiaux pour soutenir la croissance économique du pays. « Nous travaillons en collaboration avec les provinces, les établissements d’enseignement et tous les acteurs de l’éducation pour construire une voie durable pour les étudiants internationaux », ajoute-t-elle.

Ce durcissement de la politique se traduit également par une réduction des permis d’études pour le premier cycle : d’abord de 35 % sur deux ans, puis une réduction supplémentaire de 10 %, tout en élargissant les critères aux étudiants de cycles supérieurs, auparavant écartés. Ces mesures, annoncées à l’été 2023, ont été décrétées par des établissements d’enseignement qui craignent qu’elles n’affectent leur vitalité financière et leur offre éducative.

Depuis une dizaine d’années, les universités et collèges canadiens comptaient beaucoup sur les revenus issus des étudiants étrangers, leur permettant de pallier la baisse du financement national et les contraintes liées aux frais de scolarité. La réduction des permis a ainsi un impact direct sur le dynamisme des campus, leur recrutement et, à terme, sur l’économie locale et nationale.

Écrit par: Danielle Adjagboni

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