Marché du travail québécois: de moins en moins de postes vacants

La baisse du nombre de postes vacants au Québec indique un certain rééquilibrage sur le marché du travail. Selon l’Institut du Québec, cette diminution témoigne d’un ajustement entre l’offre et la demande de main-d’œuvre dans l’économie québécoise. Malgré cela, le Québec demeure l’une des provinces canadiennes avec le plus grand nombre de postes à pourvoir, tout comme la Colombie-Britannique.

Cependant, cette tendance s’accompagne d’un ralentissement de la croissance des salaires offerts pour combler ces emplois. La croissance du salaire horaire moyen a décliné de plus de 10% à la fin de 2022 à 6,6% à la fin du deuxième trimestre de 2023.

L’Institut du Québec souligne que bien que le déséquilibre entre l’offre et la demande de main-d’œuvre se soit atténué, il persiste en raison de l’évolution de la population québécoise. En effet, de plus en plus de personnes sont scolarisées, tandis que la plupart des postes vacants exigent peu de qualifications. Il y a actuellement un surplus de 43 000 chômeurs diplômés universitaires pour seulement 26 000 postes vacants nécessitant un tel niveau de qualification. En revanche, il y a 68 000 postes vacants ne requérant aucune qualification, mais seulement 47 000 chômeurs pouvant les occuper.

Ces chiffres soulignent la nécessité d’un ajustement entre les qualifications de la main-d’œuvre disponible et les exigences des postes à pourvoir au Québec.