L’Institut du Québec s’inquiète pour l’attractivité de la province

Dans un rapport qui a été transmis ce mois-ci au ministère de l’Immigration, l’Institut du Québec (IDQ) recommande que la réforme de l’immigration soit modifiée pour ne pas nuire à l’économie.

L’inquiétude concernant l’impact des critères linguistiques imposés par le gouvernement du Québec aux immigrants économiques sur l’attractivité de la province pour les travailleurs étrangers qualifiés est grandissante. Le rapport de l’Institut du Québec souligne que cette proposition pourrait nuire à l’attractivité du Québec, surtout dans des secteurs de pointe où la concurrence internationale pour les talents est intense.

L’IDQ recommande que la réforme de l’immigration soit modifiée afin de ne pas nuire à l’économie. Au lieu de se concentrer uniquement sur les compétences linguistiques en français lors de la sélection des immigrants économiques, l’IDQ suggère de mettre davantage l’accent sur les efforts de francisation après leur arrivée. Cela permettrait de garantir une meilleure intégration des nouveaux immigrants francophones.

De plus, l’Institut du Québec déplore également le resserrement des critères d’accès au volet diplômés du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), qui est considéré comme une voie rapide pour obtenir la résidence permanente. Le gouvernement exige désormais que les diplômés aient étudié dans un programme d’enseignement francophone ou suivi un parcours d’au moins trois ans en français dans un autre pays. Cette approche, selon l’IDQ, pourrait réduire l’impact positif de la mesure, qui vise à accroître le nombre de résidents permanents issus des diplômés du Québec.

Il est important de noter que ces préoccupations ont été soulevées par l’Institut du Québec dans son rapport, et que les mesures réelles prises par le gouvernement du Québec peuvent être soumises à des modifications et ajustements. L’objectif est généralement de trouver un équilibre entre les besoins économiques, les compétences linguistiques et l’intégration des immigrants dans la société francophone du Québec.