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Un groupe de cinq chercheurs étudiant les Grands Lacs d’Afrique étaient vendredi à Winnipeg pour rencontrer certains de leurs collègues au Canada et partager leurs compétences en matière de gestion de l’eau douce.
Des chercheurs canadiens et africains se réunissent au Centre de recherche sur les lacs expérimentaux de l’Institut international du développement durable (IIDD) à Winnipeg. Durant leur séjour, ils visiteront également la région des lacs expérimentaux, un centre de recherche situé à Kenora, dans le nord de l’Ontario, géré par l’IISD. Les délégations africaines sont expertes dans la gestion des nouveaux lacs, comme l’explique l’Elysée Nzigire Rutakaza, dans l’émission Le 6 à 9, vendredi matin.
Doctorant en biologie et chercheur au Centre de recherche en hydrobiologie d’Uvira, en République démocratique du Congo, avec des collègues spécialistes des grands lacs d’Afrique de l’Est. La plupart de ces personnes traversent les frontières de différents pays, a-t-il expliqué, ce qui provoque des conflits dans la gestion de ces eaux. La loi n’est pas toujours là dans les deux régions du pays, précise un spécialiste des algues. Outre le manque d’unité et de normes, d’autres menaces inquiètent les scientifiques. Certaines espèces envahissantes, comme la perche du Nil, la pollution, la surpêche, la pêche illégale et une gestion insuffisante ou absente, invitent les chercheurs à partager entre eux informations et bonnes pratiques.
La réalité en Afrique n’est pas la même qu’en Amérique. […] Nous sommes là pour offrir notre expertise, mais aussi pour apprendre des gens qui travaillent ici. Une citation d’Elysée Nzigire Rutakaza, chercheur au Centre de recherche en hydrobiologie d’Uvira. Le Centre Africain de Recherche et d’Enseignement Aquatique, membre de l’IIDD, rassemble ces personnes pour trouver des solutions pour la gestion des poissons de ces lacs et pour leur protection et leur utilisation au fond de l’eau de notre grand lac, déclare l’Elysée Nzigire Rutakaza. . . En matière de gestion de l’eau potable, la situation de l’Afrique est différente de celle des États-Unis, admet-il. Il croit cependant que notre collaboration avec des chercheurs canadiens nous permettra d’apprendre les uns des autres et de partager nos expériences. Avec une superficie de 24 500 kilomètres carrés, le lac Winnipeg, au Manitoba, est le dixième plus grand plan d’eau douce au monde en termes de superficie. En 2011, une étude locale concluait que le lac courait un grave danger si rien n’était fait pour réduire la teneur en phosphore. Cet excès de phosphore provoque la croissance d’algues bleu-vert qui empêchent l’organisme d’absorber l’oxygène et produisent des toxines nocives.
Encourager les femmes scientifiques
Le programme Femmes africaines dans la science, du Centre pour la recherche et l’éducation aquatiques, se concentre sur les chercheuses et professionnelles africaines de différents domaines d’expertise dans différents pays pour leur permettre d’apporter les connaissances dont elles disposent. regardez, comme l’explique l’Elysée Nzigire Rutakaza. En Afrique, les femmes sont les garants de la sécurité alimentaire. Elle joue un rôle important dans notre économie et dans la famille, explique le scientifique. Nous aimerions que les femmes scientifiques prennent la parole et puissent donner leur point de vue sur la gestion des Grands Lacs d’Afrique de l’Est, ajoute-t-il.
Écrit par: C2D
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