Une nouvelle garderie francophone ouvre ses portes à Saskatoon.

Ariana Leste, éducatrice à la petite enfance, répond à la demande croissante de services de garde en français dans la ville des Ponts.

Arrivée au Canada il y a près de treize ans, Ariana Leste réalise aujourd’hui un projet qui lui tenait à cœur : ouvrir une garderie francophone en milieu familial à Saskatoon. L’établissement, installé au rez-de-chaussée de son domicile, accueille ses premiers enfants dès ce lundi.

Depuis plusieurs années, l’éducatrice à la petite enfance constate une forte demande de places en garderie, notamment pour les familles souhaitant un environnement francophone. « Dès que j’ai parlé de mon projet, des parents sont venus me rencontrer et et des francophones. Beaucoup cherchent simplement une place, et le fait que j’offre aussi des activités en français est un atout », confie-t-elle.

Dans un espace soigneusement aménagé, Ariana Leste a prévu tout le nécessaire pour favoriser le bien-être et l’éveil des enfants. Huit places sont actuellement disponibles pour les tout-petits âgés de 6 semaines à 6 ans, mais la fondatrice espère accueillir jusqu’à 12 enfants dans les prochains mois.

La garderie se veut un lieu d’apprentissage et de découverte du français. « Je vais leur lire des histoires, leur apprendre à danser, faire des activités de motricité fine ou encore un peu de théâtre », explique l’éducatrice avec enthousiasme. Trois enfants sont déjà inscrits, et une liste d’attente commence à se former.

Formée au Collège Mathieu de Gravelbourg, Ariana Leste souligne que sa garderie est reconnue par le gouvernement provincial et que les tarifs sont subventionnés. « Pour chaque enfant, le prix sera de 217,50 $ par mois, le reste étant pris en charge par la province », précise-t-elle.

À la veille de cette ouverture, la jeune femme se dit impatiente d’accueillir ses premiers pensionnaires. « J’ai hâte de rencontrer les petits et de les accompagner dans leurs premiers pas, tout en leur transmettant la langue française », dit-elle, le sourire aux lèvres.

Source: Radio-Canada